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L'article provient de TVA Sports
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Dixième Coupe Dunsmore consécutive: une rivalité toujours aussi vive entre le Rouge et Or et les Carabins qui rappelle celle entre les Nordiques et le Canadien

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Photo portrait de Richard Boutin

Richard Boutin

2023-11-10T21:37:28Z
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Si la majorité identifie les Carabins de l’Université de Montréal comme les grands favoris de la Coupe Dunsmore qui se déroulera samedi au CEPSUM en raison de leur succès en saison régulière face au Rouge et Or de l’Université Laval, ce n’est pas l’avis des deux entraîneurs-chefs.

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Champions de la saison régulière, les Carabins ont disposé du Rouge et Or à deux reprises en saison, dont un gain de 28-0 au CEPSUM le 14 octobre, et ils viseront un deuxième balayage de la série de trois parties entre les deux grands rivaux après celui de 2021.

«Laval est champion en titre de la Coupe Vanier et tu ne peux pas être considéré comme les favoris tant que tu n’es pas en haut de la montagne, a illustré l’entraîneur-chef des Bleus, Marco Iadeluca. Les deux parties de la saison régulière n’existent plus. Ce titre de favoris est une affaire pour les journalistes et les spectateurs.»

EN VIDÉO PRINCIPALE: Arnaud Gascon-Nadon met la table pour la Coupe Dunsmore

Glen Constantin ne voit pas sa troupe dans le rôle de négligés. «De la façon dont on pratique depuis le début de la semaine, nous ne sommes pas les négligés, a affirmé le pilote lavallois. À moins que quelqu’un ait oublié de nous envoyer le mémo. Même si le match à Québec s’est mal fini, on avait vu notre vraie équipe. Avec le retour de quelques joueurs, on attaque la Coupe Dunsmore avec confiance.»

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Personne parmi les gens concernés au premier plan ne se lasse de ces duels au sommet entre les deux puissances du RSEQ même s’il s’agit d’une 10e Coupe Dunsmore consécutive qui oppose les Bleus et les Rouges.

«C’est une superbe rivalité où les joueurs et les anciens sont tous excités, a souligné Iadeluca. C’est une rivalité saine et qui est le fun pour tout le monde. Les deux villes vibrent et c’est ce qui se fait de plus proche de la rivalité entre le Canadien et les Nordiques à l’époque.»

«C’est toujours spécial d’affronter les Carabins à la Coupe Dunsmore, de renchérir Constantin. Comme dans la rivalité entre Ohio State et Michigan, on ne se tanne pas. C’est la plus belle vitrine du football québécois. Le RSEQ nous prépare bien pour la scène nationale. C’est une grande fierté de voir le football québécois briller de la catégorie benjamin jusqu’à la LCF comme on l’a vu avec Mathieu Betts et Marc-Antoine Dequoy, qui sont les joueurs défensifs par excellence de leur division.»

Les revirements constituent la clé

Les revirements ont été déterminants dans les deux victoires des Carabins face au Rouge et Or. La situation risque d’être similaire lors de la rencontre ultime. «Dans les éliminatoires, souvent tu perds le match au lieu de le gagner, a mentionné Constantin. Il faut éviter les échappées et les interceptions même si on doit prendre nos chances quand elles se présentent.»

Les Carabins ont conservé un différentiel de plus 15 dans la colonne des revirements en saison régulière comparativement à plus 1 pour le Rouge et Or. «Depuis le jour 1 et tous les jours, on parle des revirements, a raconté Iadeluca. On veut provoquer des revirements et protéger le ballon. Je suis fier de notre différentiel, mais on repart à zéro dans les éliminatoires.»

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Le Rouge et Or a porté une grande attention aux revirements cette semaine. «Les revirements ont eu une grande importance dans les deux premières parties et on a mis beaucoup d’emphase là-dessus à l’entraînement, a précisé le quart-arrière Arnaud Desjardins. Ça peut faire basculer un match.»

Avantage du terrain

C’est seulement la quatrième fois que la Coupe Dunsmore sera disputée au CEPSUM. Les Carabins se sont inclinés en 2004 et 2016 et ont gagné en 2021. Les Bleus sont très heureux de cet avantage que leur confère leur titre de champions de la saison régulière.

«À Québec, ils sont 18 000 contre nous et, ici, ils sont 5000 derrière nous, a résumé Iadeluca. Ça fait une bonne différence, une différence de 23 000. Laval a eu peu de succès à Montréal depuis le retour de la pandémie et on espère que ça continue.»

Si le Rouge et Or a écopé d’une correction à sa dernière visite dans l’antre des Bleus, Constantin retient néanmoins un aspect positif. «Malgré un départ chancelant qui n’était pas représentatif de notre équipe, on avait bien joué avec le compte silencieux et les ajustements avant que le ballon lève. On doit connaître un meilleur départ et ça pourrait aider de réduire le bruit des partisans si on prend l’avance.»

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