«Divorce gris» au Québec: voici pourquoi 80% des femmes initient les séparations

À l’image de Nicole Kidman, qui a quitté son mari après 19 ans de vie commune, de plus en plus de femmes de 50 ans et plus amorcent des séparations. Au Québec, elles sont d’ailleurs à l’origine de 80% de ces divorces.

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Bien que cela puisse sembler surprenant, ces décisions sont généralement prises après «y avoir pensé pendant de nombreuses années avant», a indiqué Caroline Paquet, psychologue et présidente du Comité des organismes accréditeurs en médiation familiale, en entrevue à QUB radio et télé, diffusé simultanément sur les ondes du 99,5 FM Montréal, mercredi.

«Et ce n’est pas rare non plus que monsieur soit quand même surpris», a-t-elle ajouté.

Au micro de Benoit Dutrizac, Mme Paquet a souligné le besoin de renouveau et de liberté de certaines de ces femmes, souvent après le départ des enfants du foyer familial.

«[Souvent à cet âge-là], on a fait un bout de chemin, on a été des parents beaucoup et là, normalement, la tâche qu'on a à faire c'est de retrouver notre couple, de reconnecter ensemble, poursuit-elle. [...] Il y a plus d'espace pour le couple puis il faut être d'accord tous les deux, [et] il faut avoir encore envie [que] le couple continue d'exister.»

Elle explique que si la communication est déficiente, l’usure de la relation peut être difficilement réversible et que le couple, c’est comme une voiture ou une maison. «Plus ça vieillit plus il faut de l'entretien».

Écoutez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.