Céline Dion et Lady Gaga vues à Paris: quelles divas pourraient performer à la cérémonie d’ouverture des Jeux?

Céline Dion et Lady Gaga repérées à Paris, Aya Nakamura sur toutes les lèvres: le petit jeu des pronostics autour des prestations de grandes chanteuses à l’aura internationale bat son plein pour la cérémonie d’ouverture des JO vendredi.

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Le plus grand secret demeure autour du spectacle de 3h45, pensé le long de six kilomètres de la Seine, une première hors d’un stade, et concocté par le directeur artistique Thomas Jolly.

Ce dernier vient du théâtre (il a malaxé des œuvres de Shakespeare) mais la culture pop, il connaît, puisqu’il a relancé en France et ses pays limitrophes l’opéra rock Starmania.

L’homme de spectacle a pour ambition d’avoir un spectacle à la hauteur du rayonnement de la Ville Lumière et de faire mieux que Londres et ses JO de 2012, quand la reine Elisabeth II s’était prêtée au jeu d’une vidéo comique avec James Bond (Daniel Craig).

Thomas Jolly a toujours dit qu’il ne s’interdisait rien (ni personne) tant qu’il y a un rapport avec la France.

Pour Céline Dion, c’est une évidence. Dans l’Hexagone, elle explose avec l’album D’eux (1995), écrit par le faiseur de succès français Jean-Jacques Goldman. En 1997, c’est la planète entière qui succombe avec My Heart Will Go On, sur la bande originale du film à succès Titanic de James Cameron.

Maladie auto-immune

La participation de la Québécoise serait un évènement: la diva n’a plus chanté devant public depuis mars 2020, entre la crise sanitaire mondiale puis la révélation d’un mal qui la ronge, le syndrome de la personne raide (SPR), maladie auto-immune sans remède connu.

Peu l’imaginaient à Paris en visionnant récemment le passage choc du documentaire Je suis: Céline Dion, où elle apparaît secouée de spasmes, terrassée par la douleur, en pleine crise.

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Mais mardi, à trois jours de la cérémonie d’ouverture des JO, Céline Dion, 56 ans, a été filmée par ses admirateurs devant son hôtel parisien et des gardes du corps arborant le badge d’accréditation olympique. Son avion privé est parti la veille de Las Vegas, où la mégastar avait l’habitude de faire des résidences-concerts, comme l’a révélé la radio française RTL.

Les admirateurs de Lady Gaga, surnommés par l’intéressée ses «little monsters» («petits monstres»), aiment rappeler qu’elle a interprété, en français, La vie en rose, standard d’Édith Piaf, dans A Star Is Born (2018), réalisé par l’acteur Bradley Cooper.

Les inconditionnels de l’Américaine de 38 ans sont même persuadés que c’est elle, cachée sous une capuche futuriste dans une bande-annonce furtive de la cérémonie d’ouverture diffusée sur les télévisions françaises.

Elle aussi a été filmée par ses admirateurs ces derniers jours en train de saluer la foule devant son palace parisien.

Des «racistes »

Et il y a enfin Aya Nakamura, dont tout le monde parle depuis mars. La rumeur de la participation de la Franco-Malienne de 29 ans, évoquée au printemps, a hérissé l’extrême droite du pays.

Un groupuscule identitaire avait ainsi publié sur ses réseaux sociaux la photo d’une banderole, tendue sur les bords de la Seine, proclamant: «Y’a pas moyen Aya (une expression tirée de son succès Djadja, NDLR), ici c’est Paris, pas le marché de Bamako!»

Aya Nakamura a dénoncé sur ses réseaux sociaux ses détracteurs, les qualifiant de «racistes». «Je deviens un sujet d’état numéro 1» et c’est ça «qui vous fait mal», lançait-elle, avant de conclure: «Je vous dois quoi en vrai ? Kedal (rien)».

Une polémique au retentissement planétaire, puisque c’est la chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde. Djadja (2018) atteint désormais les 970 millions de vues sur YouTube.

Dua Lipa, mégastar britannique d’origine kosovare, un temps évoquée par la rumeur, n’a, quant à elle, toujours pas été repérée à Paris.