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Dispute avec Donald Trump: la citoyenneté d’Elon Musk pourrait-elle être révoquée?

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Photo portrait de Laurence Morin

Laurence Morin

2025-07-02T13:57:36Z
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La citoyenneté américaine d’Elon Musk ne pourrait être révoquée par Donald Trump qu’en cas de fraude, et non à cause d’une dispute au sujet de son mégaprojet de loi budgétaire aux États-Unis.

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«On ne peut pas révoquer, comme ça, la citoyenneté, à moins qu’il [n’]y ait eu une fraude», explique le politologue Éric Duchesne, au micro d’Alexandre Dubé à QUB radio et télé, diffusé simultanément au 99,5 FM à Montréal.

En effet, un Américain peut perdre sa citoyenneté, si elle a été obtenue par fraude, fausse déclaration ou dissimulation d’informations.

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Or, c’est précisément l’argument avancé par Steve Bannon, ancien conseiller officiel de Donald Trump lors de son premier mandat, qui soutient qu’Elon Musk, né en Afrique du Sud, aurait menti sur son statut d’étudiant lorsqu’il a obtenu un visa pour les États-Unis.

Steve Bannon prétend que Musk «avait un visa étudiant à Stanford, mais il n’était pas inscrit à Stanford», au moment où il a démarré une de ses entreprises en 1995.

«[Les autorités américaines] devraient lancer une enquête officielle sur son statut d’immigrant, car je suis fermement convaincu que [Musk] est un étranger en situation irrégulière et qu’il devrait être expulsé du pays immédiatement», avait déclaré M. Bannon, en entrevue avec le New York Times, début juin.

Pour qu’une telle révocation ait lieu, «ça prend vraiment de bonnes causes criminelles», souligne M. Duchesne.

Steeve Bannon aurait été «convaincant» auprès de Donald Trump concernant la prétendue fraude du patron de Tesla. C’est pourquoi le président américain aurait «sauté à pieds joints sur cette idée» pour attaquer Elon Musk, insiste Éric Duchesne.

Cette querelle survient dans le contexte de l’adoption éventuelle de la «grande et belle loi budgétaire» de Donald Trump, à laquelle Elon Musk s’oppose fermement.

Selon le politologue, la rupture entre Trump et Musk n’est pas surprenante. «La très grosse majorité des analystes [...] savaient que cette relation-là ne pouvait pas durer», tranche-t-il.

Voyez l’entrevue complète avec Éric Duchesne ci-dessus.

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