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L'article provient de TVA Nouvelles
Justice et faits divers

Disparition de Mélissa Blais: des ossements retrouvés au Lac-Saint-Jean donnent de l’espoir

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Amélie Simard-Blouin | TVA Nouvelles

2022-06-10T02:15:45Z
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La famille de Mélissa Blais, disparue depuis près de cinq ans, est sur le qui-vive après la découverte d’ossements au Lac-Saint-Jean. Ils se demandent s’il ne pourrait pas s’agir de la mère de famille.

La semaine dernière, des restes humains ont été trouvés à Métabetchouan–Lac-à-la-Croix. Notamment, un os de pied, celui d’un bas de corps et des vêtements féminins ont été envoyés vers un laboratoire pour être analysés.

Les suppositions s’enchaînent, surtout après qu’un enquêteur de la Sûreté du Québec ait demandé le nom du dentiste de Mélissa Blais à sa famille une semaine avant la découverte. « Dans ma tête, c’est un plus un ça fait deux. Pourquoi tu ne m’as pas demandé ça il y a quasiment cinq ans? Vous avez demandé la brosse à dents, la brosse à cheveux pour l’ADN», s’est questionné la belle-sœur de Mélissa Blais, Sylvie René.

Depuis, les proches n’ont plus de nouvelles des enquêteurs. Le dernier coup de fil leur a donné un petit espoir qu’il y ait du nouveau dans l’enquête, mais rien n’a été mentionné à la famille qui tente de trouver des réponses. « J’aimerais ça qu’on aille un retour. Qu’ils rassurent les familles. Je sais que tu es peut-être inquiète, une semaine avant tu as eu un appel de nous, c’est ça ou ce n’est pas ça. On est là-dessus», a donné en exemple Mme René.

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De son côté, la demi-sœur de Mélissa Blais, Manon St-Pierre, souhaite aussi obtenir des réponses, mais elle soulève l’inquiétude que ces scénarios amènent. Chaque fois qu’une piste n’est pas la bonne, la famille vit de grandes déceptions et l’espoir s’amenuise.

Maintenant, ils ne peuvent plus qu’attendre les résultats de l’analyse, pour voir s’il s’agit bel et bien de la disparue. Jusqu’à présent, les policiers n’auraient rien trouvé depuis la disparition de Mélissa Blais qui a été vue pour la dernière fois à Louiseville en novembre 2017.

«Moi ma première réflexion ça a été c’est beaucoup trop loin le Saguenay! Mais après c’est: elle est disparue à deux heures du matin, il y en a du temps qui coule là», a expliqué Mme René.

Bien impliqué dans les recherches, l’organisme «Meurtres et disparitions irrésolus au Québec» plaide pour que des informations comme des empreintes dentaires soient demandées dans l’année qui suit la disparition. Sans quoi, ces informations peuvent devenir plus difficiles à retrouver avec le temps.

«Je me suis contenté de téléphoner à l’Ordre des dentistes qui m’a expliqué qu’après cinq ans habituellement [c’était à la discrétion] du dentiste de disposer du dossier d’un patient», a souligné le président et fondateur, Stéphane Luce. Dans le cas de Mélissa Blais, si elle ne s’était pas présentée chez le dentiste deux ans avant sa disparition, image M. Luce, presque sept ans auraient déjà passé.

Manon St-Pierre et Sylvie René sont conscientes que l’analyse pourrait prendre encore quelques semaines et qu’elles devront patienter. Elles espèrent au moins que si ce n’est pas eux, qu’une autre famille pourra avoir quelques réponses à ses questions.

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