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L'article provient de Le Journal de Montréal
Justice et faits divers

Disparition de l’ancien patron d’une pâtisserie

Les recherches sont abandonnées dans l’Ouest du pays

Jean-Michel Cabanes était le patron des Pâtisseries de Gascogne, en faillite en 2017.
Jean-Michel Cabanes était le patron des Pâtisseries de Gascogne, en faillite en 2017. Photo courtoisie, Isabelle Bergeron
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Photo portrait de Olivier Faucher

Olivier Faucher

2021-11-03T03:38:55Z
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Les recherches sont abandonnées pour trouver l’ex-propriétaire d'une chaîne de pâtisserie québécoise, porté disparu en Colombie-Britannique depuis le 29 octobre.

Jean-Michel Cabanes, 70 ans, était en voyage sur l’île de Vancouver et a loué un véhicule récréatif qui a été retrouvé stationné sur une plage dans la ville de Saanich.

Il a été vu pour la dernière fois le 14 octobre et n’a pas pris le vol qu’il avait réservé pour rentrer à Montréal le 28 octobre.

Les autorités ont ensuite abandonné les recherches le 31 octobre, a rapporté un média local, après avoir cherché entre autres près de falaises sur la plage.

« C’est un secteur où les gens peuvent facilement se perdre », a dit un porte-parole des équipes de secours.

Son fils, Olivier Cabanes, a indiqué au Journal que lui, sa mère et son frère étaient en Colombie-Britannique pour tenter de le retrouver.

« Nous sommes évidemment atterrés par la nouvelle et, pour le moment, nous souhaitons vivre ces moments entourés de nos amis et dans l’intimité de notre famille », a-t-il écrit.

« Nous avons été témoins du professionnalisme des équipes de secours et des forces policières, et nous sommes extrêmement reconnaissants des efforts déployés afin de retrouver Jean-Michel », a-t-il ajouté

Faillite d’une pâtisserie

M. Cabanes avait hérité, il y a quelques années, des Pâtisseries de Gascogne, une entreprise qui comptait plusieurs boutiques dans la région de Montréal et qui a fait faillite en 2017.

Il était considéré par ses parents comme responsable de cette faillite. Ces derniers avaient d’ailleurs intenté une poursuite de 1,9 million $ lors de cette même année.

L’entente hors cour qui s’était ensuivie entre Jean-Michel Cabanes et ses parents avait provoqué la fermeture de toutes les boutiques de l’entreprise et le licenciement de ses 200 employés.

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