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L'article provient de TVA Nouvelles

Différences majeures: où se développe le cancer de la peau chez les hommes et les femmes

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Agence QMI

2025-05-26T09:06:55Z
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Les parties du corps où tend à se développer le cancer de la peau varieraient grandement entre les hommes et les femmes, en raison notamment des différentes habitudes vestimentaires, selon une étude britannique.  

Ainsi, les hommes auraient plus tendance, dans 40 % des cas, à développer des mélanomes sur le torse, le ventre et le dos, tandis que plus d’un tiers des cancers de la peau chez les femmes (35 %) se trouveraient plutôt sur les membres inférieurs, entre les hanches et les pieds, a rapporté «The Guardian» lundi. 

Cela s’expliquerait notamment par des habitudes vestimentaires, alors que les hommes auraient plus tendance à se promener sous le soleil sans chandail, et les femmes, en shorts ou en jupe courte, qui exposent les jambes, selon une analyse de l’Association caritative britannique Cancer Research UK (CRUK). 

Les hommes tendent également à avoir des torses plus larges que ceux des femmes, alors que les jambes, chez les femmes, occupent une plus grande partie de la surface de leur corps, a noté le centre de recherche. 

À l’inverse, les hommes ne développeraient des mélanomes dans les parties inférieures de leur corps que dans 13 % des cas, tandis que chez les femmes, le torse serait le deuxième endroit le moins courant, avec 22 % des diagnostics. 

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La présence de pilosité pourrait également jouer un rôle, alors que les femmes ne développeraient des mélanomes sur la tête et le cou que dans 13 % des cas, contrairement aux hommes, chez qui ces chiffres s’élèvent à 24 %. 

© ISTOCK
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En ce qui concerne les bras et les épaules, les deux sexes seraient plutôt similaires, avec 27 % des cas chez les femmes et 20 % chez les hommes. Et environ 3 à 4 % des mélanomes débuteraient sur les parties du corps non spécifiées ou se chevauchant, autant chez les hommes que chez les femmes, selon CRUK. 

L’organisation a estimé que 87 % des cas de cancer de la peau, soit 17 100 au Royaume-Uni chaque année, serait dû à une surexposition au rayon UV du soleil. 

Car, selon le CRUK, même un seul coup de soleil en quelques années triplerait le risque de mélanome, comparativement à aucun coup de soleil. 

«L’amélioration des taux de survie au cancer de la peau témoigne de progrès remarquables [...] Cependant, le nombre croissant de personnes diagnostiquées avec un mélanome reste préoccupant, surtout lorsque l’on constate que les taux augmentent plus rapidement chez les hommes», a observé Michelle Mitchell, directrice générale de CRUK, à «The Guardian». 

Elle invite la population à rencontrer son médecin généraliste au moindre changement observé, en précisant qu’un diagnostic précoce «est essentiel et pourrait faire toute la différence».

«Si vous remarquez une différence sur votre peau, comme un nouveau grain de beauté, un grain de beauté dont la taille, la forme ou la couleur ont changé, ou une zone de peau qui semble inhabituelle, ne l’ignorez pas», a-t-elle martelé au média britannique. 

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