DHL cesse ses livraisons
Plus de 2100 travailleurs sont touchés par ce conflit de travail à la grandeur du pays


Francis Halin
Le géant allemand DHL, qui a parmi ses clients l’entreprise chinoise Shein, a cessé ses livraisons vendredi matin, ce qui touche de nombreux Québécois.
«DHL n’est pas la victime dans cette affaire. L’entreprise a mis ses propres travailleuses et travailleurs en lock-out, les obligeant à déclencher une grève, et maintenant, elle veut que le gouvernement bafoue leur droit à la négociation collective», avait dénoncé par communiqué Lana Payne, présidente nationale d’Unifor, mercredi dernier.
Les syndiqués ont été mis en lock-out le 8 juin.
DHL a pu poursuivre ses activités une douzaine de jours après pour servir ses 50 000 clients canadiens.
La société a cependant cessé la livraison de ses colis ce vendredi même, alors que la loi anti-briseurs de grève entrait en vigueur ici.
Dans une lettre au premier ministre Mark Carney, consultée par Le Journal, Lana Payne d’Unifor déplore «un passe-droit pour éviter d’avoir à se conformer à la nouvelle loi anti-briseurs de grève».
Shein touché?
Ces derniers jours, Le Journal a demandé au géant chinois Shein si le conflit à DHL allait le toucher, mais la multinationale chinoise n’a pas répondu à nos questions.
En plus de Shein, DHL livre des colis pour un autre géant chinois, Temu.
DHL n’a pas répondu à nos questions vendredi après-midi.
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