Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles

Devenue asthmatique après avoir eu la COVID-19

Partager

TVA Nouvelles

2021-09-30T19:04:05Z
Partager

Problèmes respiratoires, troubles cardiaques, insomnie, la vie de milliers de personnes affectées par la COVID longue au Québec est devenue un véritable enfer.

• À lire aussi: EN DIRECT | Les derniers développements sur le coronavirus

• À lire aussi: Désinformation: les scientifiques appelés à «battre Facebook à son propre jeu»

• À lire aussi: Une augmentation aux soins intensifs toujours possible

Constat troublant: la grande majorité des malades qui participent à une étude à l’Hôpital général de Montréal ont en moyenne 40 ans et sont principalement des femmes. 

C’est le cas d’Isabelle Arseneau-Bruneau, 34 ans qui semble en parfaite santé, mais les apparences sont trompeuses.

La chercheuse de l’Institut neurologique de Montréal a contracté la COVID en mars 2020, est restée 48 heures à l’urgence, mais qui n’a pas été hospitalisée. 

«Je suis restée couchée dans mon lit pendant des semaines», raconte Isabelle Arseneau-Bruneau à TVA Nouvelles.

Elle souffre toujours de séquelles aujourd’hui, près d’un an et demi plus tard. «J’ai beaucoup d’essoufflement et de fatigue», explique-t-elle. «Ce n’est pas l’odorat que j’ai perdu, c’est le souffle.»

«Je suis devenu asthmatique, tachycardique, ça veut dire que mon cœur bat beaucoup trop vite et de façon inappropriée, et j’ai encore une inflammation au niveau du cœur. Il y a donc de l’enflure au niveau et on a encore d’autres tests à faire», explique celle qui est chercheuse à l’Institut neurologique de Montréal.

Publicité

«Ça peut vraiment avoir des conséquences sur la vie des gens. Ce n’est pas parce qu’on n’est pas des cas lourds qu’il n’y a pas de conséquences importantes sur la santé», insiste-t-elle. 

Elle a reçu ses diagnostics grâce à sa participation à une étude sur les impacts de la COVID longue sur le cœur. 

Actuellement, 200 patients, dont près de 80% sont des femmes, participent à cette étude, et les résultats devraient être connus d’ici la fin 2022. 

Isabelle Arseneau-Bruneau a finalement pu être vaccinée contre la COVID il y a 10 jours. Elle a dû attendre en raison de la condition de son cœur. 

Des patients résistent aux traitements pensant être victimes de complots : de graves conséquences qui pourraient être évitées

Écoutez l’entrevue du Dr Mathieu Simon au micro de Geneviève Pettersen sur QUB Radio:

  

Si elle avait pu, elle aurait aimé être vaccinée avant, mais le vaccin n’était pas disponible à ce moment. Aujourd’hui, elle doit prendre plusieurs médicaments.

Sans sa participation à l’étude, elle n’aurait pas eu accès à une imagerie par résonnance magnétique avant 6 mois. 

Elle s’inquiète pour les autres malades atteints par la COVID longue.

«Je sens que le personnel médical, comme les patients, est laissé à lui-même, car on n’a pas les ressources», estime-t-elle. 

Isabelle Arseneau-Bruneau ne sait pas si un jour elle retrouvera la santé, elle qui n’est plus la jeune femme énergique qu’elle a déjà été. Elle doit prendre plusieurs médicaments par jour. 

Publicité
Publicité