Deuxième refus pour une garderie en milieu industriel

Le projet de garderie en milieu de travail qui doit répondre aux besoins du parc industriel nord de Trois-Rivières, essuie un second refus de la part de Québec, puisque le ministère de la Famille a jugé que dans les plans du service projeté, rien n'avait été prévu pour accueillir de la clientèle provenant de milieux défavorisés.

Le CPE devait être exclusivement réservé, à raison d'une trentaine de places chacune, à quatre importantes entreprises.

C'est un CPE déjà existant à Trois-Rivières qui s'était fait le porteur de ballon de ce dossier. «Vous savez, on est extrêmement déçus parce que parmi les promoteurs vous avez quatre entreprises solides, de grands renoms qui sont associés à ce projet-là, a indiqué le directeur d'Innovation et développement économique à Trois-Rivières, Mario De Tilly. Nous aussi nous le sommes (IDE). Donc on avait cinq bons partenaires. Alors on n'est pas d'un naturel à lâcher. On va définitivement revenir à la charge pour essayer de bien comprendre les raisons du refus.»

Une première version du projet avait aussi été refusée il y a quelques mois. C'est l'un des partenaires, le Groupe Bellemare qui proposait de prendre l'entière responsabilité de construire et d'opérer le service de garde avec un investissement de départ d'un million de dollars.

Le centre aurait été installé sur ses terrains, dans un écrin végétal, à l'intérieur du parc industriel. Le ministère de la Famille avait toutefois jugé que ce lieu était incompatible avec la présence de jeunes enfants.

Les promoteurs entendent maintenant revenir à la charge en s'adressant directement au pouvoir politique.