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L'article provient de TVA Nouvelles

Deux visions de Montréal s’affrontent lors d’un débat économique sans éclat

Les deux principaux candidats à la mairie de Montréal, Soraya Martinez Ferrada et Luc Rabouin, ont croisé le fer jeudi

Photo Agence QMI, MARIO BEAUREGARD
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Photo portrait de Anouk Lebel

Anouk Lebel

2025-10-03T02:01:39Z
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«Divisée», selon Soraya Martinez Ferrada; «vibrante», selon Luc Rabouin... Les deux principaux candidats à la mairie de Montréal ont présenté des visions opposées de la ville lors d’un débat économique sans éclat, jeudi soir.

«Je sais que j’incarne le changement que vous recherchez», a lancé la cheffe d’Ensemble Montréal devant environ 500 gens d’affaires réunis au Grand Quai du port de Montréal et par visioconférence, jeudi soir.

Soraya Martinez Ferrada et le chef de Projet Montréal, Luc Rabouin, croisaient le fer lors d’un débat organisé par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.

«L’administration est devenue inefficace, elle a divisé. Je sais à quoi vous pensez... au centre-ville, le déclin du centre-ville.... Si le centre-ville ne va pas bien, Montréal ne va pas bien», a souligné l’aspirante mairesse.

«Vibrant»

De son côté, Luc Rabouin a présenté Montréal comme une «grande métropole économique», une «ville de savoir» et la «locomotive économique du Québec».

«Le centre-ville, on veut qu’il soit vivant. Il l’est. J’étais sur la rue Sainte-Catherine dimanche [...] Il y avait plein de monde, le centre-ville il est vibrant», a-t-il dit.

Selon lui, c’est la crise «sans précédent» du logement et de l’itinérance qui touche les gens d’affaires en faisant en sorte que ceux-ci «sont moins à l’aise d’y aller», surtout le soir.

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Le maire du Plateau Mont-Royal a promis de faire mieux pour améliorer l’accès au logement en réalisant «le plus grand chantier de l’habitation de l’histoire de Montréal».

«Il faut prendre le défi à bras le corps», a-t-il dit en réitérant son engagement à sortir 1000 personnes de la rue, avec des logements modulaires et de transition.

Cônes orange

Mme Martinez Ferrada a attaqué à de nombreuses reprises l’administration de Projet Montréal menée par la mairesse sortante, Valérie Plante, notamment en ce qui a trait aux délais pour obtenir des permis de construction et à la gestion des chantiers.

«Ce n’est pas normal que les cônes orange soient devenus le symbole de Montréal. [...] On est capable de mieux planifier», a souligné l’ancienne députée fédérale libérale.

Luc Rabouin a attribué les nombreux chantiers dans la métropole aux «infrastructures qui n’ont pas été entretenues pendant des années, ni par l’équipe d’Ensemble Montréal ni par Union Montréal».

«Je suis tanné comme tout le monde des cônes orange, tout le monde est tanné», a-t-il dit.

Les trois autres candidats à la mairie n’étaient pas de la partie.

La CCMM n’invitait que les candidats ayant récolté 10% des intentions de vote dans le cadre de l’un des sondages indépendants publiés au plus tard lors du déclenchement des élections, et dont l’équipe présentait des candidats dans plus des trois quarts des districts électoraux.

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