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L'article provient de TVA Nouvelles
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Deux morts et d’importants incendies dans le sud du Liban après des bombardements israéliens

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2024-06-08T22:45:58Z
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Des bombardements israéliens ont visé plusieurs régions dans le sud du Liban, faisant deux morts, dont un combattant du Hezbollah, et déclenchant d’importants incendies samedi, ont rapporté un média d’État et le mouvement islamiste libanais.

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Depuis le début, il y a plus de huit mois de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, le Hezbollah libanais échange régulièrement des tirs avec l’armée israélienne, en soutien au mouvement islamiste palestinien.

Au cours des dernières semaines, les violences se sont intensifiées et les échanges de tirs ont déclenché des incendies des deux côtés de la frontière.

«Un drone israélien a mené une attaque aérienne avec deux missiles guidés, ciblant un café de Aïtaroun et tuant le propriétaire du café, Ali Khalil Hamad, 37 ans et un jeune homme, Moustafa A. Issa», a indiqué l’Agence nationale d’information (ANI).

L’agence a également fait état d’une «frappe aérienne violente» sur le village de Khiam, également dans le sud du Liban. 

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L’armée israélienne a annoncé qu’«un de ses avions avait frappé un terroriste du Hezbollah dans la région de Aïtaroun», ajoutant que son aviation avait également «frappé des infrastructures terroristes dans la région de Khiam» et «dans la région de Markaba, où plusieurs terroristes ont été identifiés dans une structure militaire».

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Dans la soirée, le Hezbollah soutenu par l’Iran a annoncé qu’un de ses combattants, Radwane A. Issa, avait été tué par des tirs israéliens, et a déclaré dans des communiqués distincts avoir mené une série d’attaques contre des positions israéliennes frontalières.

Le groupe a indiqué que ses attaques intervenaient «en riposte aux agressions de l’ennemi israélien [...] notamment à Aïtaroun où deux personnes sont mortes en martyres», à «Khiam et à Markaba».

Des incendies se sont déclarés dans «le Doigt de la Galilée après des tirs depuis le Liban [...] tombés dans des zones ouvertes et dans les régions de Malkia et de Misgav Am où des structures ont été touchées», a déclaré l’armée israélienne, sans faire état de blessés. 

«Bombes au phosphore»

D’importants incendies avaient également éclaté dans la matinée dans des zones boisées du sud du Liban, notamment «près des sites de l’armée libanaise et de la Force intérimaire des Nations Unies [au Liban]» (FINUL), près de la frontière, après des bombardements israéliens au phosphore, selon l’ANI.

Les autorités libanaises et plusieurs ONG internationales accusent Israël d’utiliser des munitions au phosphore blanc, substance qui s’enflamme au contact de l’oxygène et peut être utilisée comme arme incendiaire.

Ali Abbas, de l’association Al Risala, relevant du mouvement Amal allié au Hezbollah, a indiqué à l’AFP que les secouristes peinaient à éteindre les flammes, l’armée libanaise n’envoyant pas d’hélicoptères, de crainte qu’ils ne soient pris pour cible par Israël.

Le Hezbollah a en outre annoncé avant minuit avoir «ciblé un groupe de soldats de l’ennemi israélien qui menaient une agression aux bombes de phosphore et déclenchaient des incendies dans les zones boisées devant la localité de Ramia».

Plus de huit mois de violences ont fait au moins 458 morts au Liban, dont environ 90 civils et près de 300 combattants du Hezbollah, selon un décompte de l’AFP. Côté israélien, au moins 15 soldats et 11 civils ont été tués, selon les autorités.

De part et d’autre de la frontière, des dizaines de milliers d’habitants ont été déplacés par les combats incessants. 

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