Deux ans de prison pour un agresseur de 77 ans
Nicolas Saillant
Reconnu coupable d’agression sexuelle sur un garçon de sept ans, un homme de 77 ans purgera deux ans de prison pour des gestes commis il y a 33 ans.
À l’été 1989, Georges Blanchet avait agressé à trois reprises un petit voisin en l’espace de quelques semaines. Des gestes intrusifs et de masturbation qui ont eu un impact important sur la jeune victime, alors que l’accusé lui demandait de « garder le silence ».
La victime a effectivement gardé le silence pendant plusieurs années jusqu’à ce qu’elle-même soit arrêtée pour des gestes sexuels sur des victimes de son entourage. C’est à ce moment-là qu’il s’est ouvert à sa famille et a décidé de porter plainte.
Impact sur la vie de la victime
Blanchet a été reconnu coupable d’avoir touché une partie du corps de sa victime à des fins sexuelles, mais refuse toujours de reconnaître son crime.
L’agression qui était « un cas flagrant » d’abus de confiance a eu un impact important sur la vie de la victime, a indiqué la juge Rachelle Gagnon.
La victime a eu des épisodes de mutilation, des difficultés dans ses relations sexuelles ainsi que des questionnements sur son orientation sexuelle.
Malgré plusieurs facteurs aggravants, la juge devait toutefois composer avec des peines en vigueur à l’époque des agressions. Une peine de deux ans moins un jour a donc été imposée à l’homme de 77 ans, grand-père de quatre petits-enfants.