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L'article provient de TVA Nouvelles

«Déshumanisation exacerbée par les coupes»: Christian Dubé interpellé sur les compressions en santé

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Agence QMI

2025-02-07T18:57:35Z
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Le ministre de la Santé Christian Dubé a été accusé par les oppositions de «dégrader et de déshumaniser» les soins offerts dans le réseau de la santé à travers les politiques de «rigueur budgétaire» imposées par Santé Québec. 

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Ces critiques, faites dans le cadre d’une interpellation faite vendredi sur la question des compressions en santé, surviennent alors que gouvernement a donné le mandat à la nouvelle agence de rééquilibrer les finances du réseau en retranchant 1,5 G$.

Cette décision a depuis été déplorée par des professionnels en soin qui commencent à ressentir ses répercussions dans les services offerts à la population.

«On entend dire qu’il y a cette déshumanisation qui est exacerbée par les coupes», a rapporté le député péquiste de Jean-Talon, Pascal Paradis.

Dans le cadre des consultations menées sur les soins de santé, André Fortin, le porte-parole libéral en matière de santé, a pour sa part demandé des cibles précises par région.

«Le montant des compressions, est-ce que c’est 1,5 milliard ou c’est moins ?» a-t-il questionné.

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«Pour moi, c’est très clair, à court terme, c’est de reprendre le contrôle sur les dépenses du réseau», a répondu le ministre Dubé.

Vincent Marissal, le porte-parole solidaire en matière de santé, a pour sa part remis en question la réponse du ministre.

«Le ministre de la Santé et le gouvernement, ils se sont construit une espèce de réalité alternative dans laquelle il n’y a pas de telle chose que ces compressions de 1,5 milliard», a-t-il noté.

Québec comparé à Cuba

Le ministre de la Santé a également réagi aux commentaires de plusieurs fédérations de médecins qui avaient eu des mots très durs sur l’obligation imposée aux nouveaux médecins de pratiquer dans le réseau public pendant cinq ans.

Vincent Oliva, le président de la Fédération des médecins spécialistes du Québec, a affirmé que «le seul autre endroit en Amérique qu’on a trouvé c’est Cuba» lorsqu’il a cherché une législation comparable.

«[De dire que] le réseau public, c'est une prison. Un purgatoire. Qu’on compare ça à Cuba, je trouve qu’on a exagéré un peu, puis je pense que ça manque un peu de respect envers le réseau public», a soufflé Christian Dubé en mêlée de presse.

Avec les informations de Pierre-Antoine Gosselin

Voyez les explications complètes dans la vidéo ci-dessus

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