Des travaux communautaires pour l'entraîneur Jimmy Boisvert
Amélie St-Yves
L'entraîneur de boxe Jimmy Boisvert, connu pour avoir entraîné le boxeur olympien Simon Kean, a écopé d'une probation et de travaux communautaires pour avoir agressé sexuellement une femme.
L'homme d'affaires connu à Trois-Rivières devra faire un don de 5000 $, dont 2500 $ iront à une maison qui vient en aide aux femmes violentées.
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«Le déni dont le comportement de l'accusé fait preuve lors de la commission de l'agression et dans les heures qui suivent amène le Tribunal à la conclusion qu'une condamnation est nécessaire pour atteindre les objectifs de dissuasion individuelle afin que l'accusé ne récidive pas», a mentionné le juge Jacques Trudel, au prononcé de la sentence.
Le soir de l’agression, le 19 novembre 2017, la plaignante dont l’identité est protégée par une ordonnance de non-publication s’est retrouvée avec des amis au bar La P’tite grenouille de Trois-Rivières, après un gala de boxe.
Lors du procès, la victime a témoigné que Boisvert s’était d’abord approché d’elle pour souligner son enthousiasme à encourager les boxeurs.
«Il m’a demandé si j’étais bruyante comme ça au lit», a déclaré la dame. Celle-ci a fini par répondre qu’elle était expressive dans toutes les sphères de sa vie.
Plus tard, l’entraîneur a invité la boxeuse à aller voir son premier gym de boxe dans le sous-sol du bar, dont il était propriétaire. À leur arrivée au sous-sol, l’endroit était désert. Il n’y avait plus de gym de boxe.
Jimmy Boisvert a alors essayé d’embrasser sa victime, qui a refusé en lui tournant la tête. L’homme d’affaires a ensuite mis sa main dans la culotte de la victime pour accéder à ses organes génitaux. Il lui a ensuite saisi la main de la victime pour la forcer à mettre sa main sur son sexe. Elle lui a dit qu’elle avait des menstruations pour qu’il la laisse tranquille.
«J’aurais dû lui mettre mon poing sur la gueule», a-t-elle dit lors du procès.