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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Des travailleurs vivent dans leurs voitures, faute d’argent pour se loger

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Agence QMI

2025-05-26T15:35:05Z
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Le coût exorbitant des logements à Montréal pousse de plus en plus de citoyens à vivre dans leurs voitures, et ce même s'ils ont des emplois à temps plein.

La précarité ne touche plus uniquement les sans-emploi. De nombreux Montréalais gagnent leur vie, mais sont dans l’incapacité de payer pour vivre aisément sous le toit d'une maison.

Selon les observations sur le terrain, le président-directeur général de Centraide du Grand Montréal, Claude Pinard, assure qu’il y a plusieurs citoyens au Québec qui vivent dans leur «loyer roulant le soir en revenant du travail».

Souvent, ces personnes ont des milliers de dollars de dettes et le loyer devient la première dépense qu’il songe à réduire, précise M. Pinard, au micro d’Isabelle Maréchal à QUB radio et télé, diffusé simultanément au 99,5 FM à Montréal.

«C’est une situation qui est un peu partout dans laquelle il faut s’attaquer», insiste-t-il, notant qu’il est important de trouver des solutions pour servir différemment les citoyens qui vivent ces situations délicates.

• Sur le même sujet, écoutez cet épisode balado tiré de l'émission d’Isabelle Maréchal, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

Il ne s’agit pas toujours d’itinérance «visible». Ces gens décident de vivre dans leur voiture, notamment parce qu’ils sont dans l’incapacité de payer leur loyer ou de se trouver un logement à un prix décent.

La directrice générale du CAP St-Barnabé, Michelle Patenaude, partage qu’elle côtoie des personnes qui sont en situation d’itinérance depuis plus de 6 ans.

«Ils se promènent, ils vont chez des amis, ils ne sont pas capables de se trouver un logement, explique-t-elle en entrevue à QUB. Ce n’est pas par manque de vouloir, c’est parce qu’ils sont incapables de s’en trouver un ou d’avoir un programme de supplément de loyer.»

Face à cette urgence, les intervenants communautaires demandent des actions concrètes.

« Il faut absolument se mettre tout le monde ensemble», affirme Claude Pinard. Selon lui, il est nécessaire d’augmenter le financement des organismes communautaires afin d’avoir un service en continu, en plus de s’assurer que l’ensemble des acteurs communautaires travaillent ensemble.

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