Des souvenirs gravés à jamais grâce à Lionel Messi

«De voir Messi à moins de 10 m de moi, c’était très impressionnant. Ce n’est pas une émotion qu’on ressent à tous les jours. J’avais l’impression d’être dans un rêve!»

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Rien d’étonnant qu’un gamin de 9 ans comme Louis Villalonga ait vécu de telles sensations samedi soir au stade Saputo. Ce fut d’ailleurs une soirée magique signée Messi pour bien des amateurs de soccer quand l’Inter Miami, grâce à deux superbes buts du légendaire joueur, a vaincu le CF Montréal par le pointage de 4 à 1.

Le père de Louis, qui s’appelle lui-même Lionel, s’était assuré d’acheter des billets dans les premières rangées de la section 116.

«Messi est gaucher, et je savais qu’il viendrait prendre les corners juste devant nous durant la première demie», a-t-il savamment exposé.

«Avec ses deux buts et ses passes décisives, Messi a mené tout le jeu, ajoutait pour sa part le jeune Louis, un milieu de terrain évoluant pour les Démons de Lachine, à sa sortie du stade. Je rêverais d’être comme lui plus tard.»

Entraîneur choyé

Même l’entraîneur-chef de l’Inter Miami, Javier Mascherano, qui voit pourtant Messi performer match après match, s’émerveille encore. C’est d’autant plus révélateur quand on sait que Mascherano, 41 ans, a également joué avecx le célèbre athlète pendant huit ans avec le FC Barcelone, de 2010 à 2018, en plus de représenter l’Argentine à de multiples reprises à ses côtés sur la scène internationale.

«Je me plais encore à le voir jouer, a-t-il témoigné au terme du match. C’est un privilège pour moi de le diriger et même quand je dis que je suis son entraîneur, ça fait bizarre. Quand Messi joue, tu dois surtout le regarder... Je me considère chanceux, en étant son ancien coéquipier, d’avoir pu le voir marquer autant de buts.»

Le prix à payer

Samedi soir, c’était au tour des partisans montréalais d’assister à quelques bijoux offensifs de la part de Messi.

Pour Louis, il s’agissait d’ailleurs de son cadeau pour souligner la fin de son année scolaire. S’il a bien réussi ses cours de français et qu’il s’adonne à la lecture du Journal, le jeune garçon apprendra d’ailleurs que son père a déboursé la coquette somme de 500$ pour cette paire de billets lors de la mise en vente des sièges individuels.

Pour plusieurs amateurs, un tel coût aura toutefois été justifié par le spectacle offert. Les partisans locaux affichaient en effet, pour la plupart, un grand sourire au visage au moment de quitter le stade Saputo.

«Nous sommes chanceux, car Messi joue pour nous, a candidement exposé Maschenaro à propos de l’appui de la foule du stade Saputo au joueur de l’Inter Miami à mesure que le match avançait. Plusieurs viennent le voir et l’encourager. En début de match, je pense que les spectateurs prennent surtout l’équipe locale à gagner, mais souvent, l’ambiance change.»

Un impact énorme

L’entraîneur-chef Marco Donadel n’a pas été offusqué qu’un tel scénario se produise samedi avec les spectaculaires buts de Messi, à la 40^e et à la 62^e minute.

«On comprend et on respecte ça, a-t-il assuré. On n’a pas pris avantage après avoir mené 1 à 0.»

«Quand on joue à l’étranger, il y a souvent beaucoup de gens, a finalement résumé Mascherano. Messi permet aux équipes de jouer dans des stades remplis, et c’est bon pour la ligue, pour la compétition.»

C’est bon aussi pour faire vivre des moments spéciaux à bien des amateurs de soccer, jeunes et moins jeunes.

Seulement deux buts pour Messi

Venu de Saint-Hyacinthe, Benoît Gendron avait préalablement souhaité une victoire de 3 à 2 du club montréalais avec deux buts de Lionel Messi, mais il a été tout autant comblé de voir son fils Zack, 8 ans et demi, pouvoir applaudir son joueur favori dans un gain de 4 à 1 de l’Inter Miami face au CF Montréal, samedi soir, au stade Saputo. Le jeune Zack avait pour sa part lancé à la blague espérer assister à une performance de 20 buts de Messi. Oui, 20! Il ne manquait qu’un zéro...