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L'article provient de Le Journal de Québec
Culture

Des secrets de famille

Les muses orphelines sur les planches de La Bordée

Ines Sirine Azaiez, Pierre-Olivier Grondin, Ariel Charest et Natalie Luz Fontalvo composent la distribution de la pièce Les muses orphelines.
Ines Sirine Azaiez, Pierre-Olivier Grondin, Ariel Charest et Natalie Luz Fontalvo composent la distribution de la pièce Les muses orphelines. Photo Courtoisie, Nicola-Frank Vachon
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Photo portrait de Yves Leclerc

Yves Leclerc

2022-02-21T23:47:45Z
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L’histoire se déroule en 1965 à Saint-Ludger-de-Milot, au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Elle pourrait toutefois prendre vie partout sur la planète.

« L’histoire de la pièce Les muses orphelines traverse bien le temps. Ça se passe en région, mais ça pourrait aussi se dérouler à Cape Town en 2022 ou à Montréal. Ça pourrait se passer n’importe où dans le monde et à n’importe quelle époque », a indiqué la metteuse en scène Amélie Bergeron.

À l’affiche jusqu’au 19 mars à La Bordée, la pièce écrite par Michel Marc Bouchard a été produite plus de 150 fois dans 20 pays depuis sa création en 1998. 

Il y a aussi eu un long métrage en 2000 avec Céline Bonnier, Stéphane Demers, Fanny Mallette et Marina Orsini. 

Les muses orphelines, c’est l’histoire de trois sœurs et d’un frère abandonnés par leur mère. Vingt ans plus tard, celle qu’ils croyaient morte communique avec la plus jeune de ses trois filles. Celle-ci convoque ses sœurs et son frère et ils se retrouveront lors de la fin de semaine pascale. Ils ne se sont pas vus depuis des années.

« Des secrets et leur histoire de famille seront révélés. C’est une histoire sur les relations entre les sœurs et leur frère, et la complexité de cette relation qui les unit et qui les sépare », a expliqué la metteuse en scène.

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À la suggestion de Michel Nadeau, directeur artistique de La Bordée, qui l’a approchée pour la mise en scène des Muses orphelines, elle a offert le rôle de Catherine Tanguay à Natalie Luz Fontalvo.

Une histoire universelle

Une idée qui a ouvert la porte à choisir des artistes en fonction de leur talent et sans tenir compte de leur accent ou de la couleur de leur peau. 

Ariel Charest, Ines Sirine Azaiez et Pierre-Olivier Grondin complètent la distribution.

« J’ai choisi une équipe d’interprètes sans nécessairement penser à reproduire une famille typique du Lac-Saint-Jean des années 60. On retrouve des comédiennes avec des origines colombienne, tunisienne, une fille du Lac-Saint-Jean et un comédien de Lévis », a-t-elle indiqué, lors d’un entretien. 

Amélie Bergeron a choisi de ne pas actualiser l’œuvre de Michel Marc Bouchard---, sauf pour une scène lors d’un partage de cigarette. Trois théâtres de Québec ont reçu des amendes, contestées, pour de fausses cigarettes fumées sur les planches.

« La force de cette pièce est son universalité. Je ne connais personne que cette pièce-là ne touche pas du tout. On regarde les personnages vivre et interagir et si on ne se reconnaît pas soi-même, on reconnaît des proches et des comportements de gens qui sont autour de nous », a-t-elle fait remarquer.

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