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L'article provient de Silo 57
Restos et sorties

Des restos à prix abordables... est-ce encore possible?

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Photo portrait de Axel  Tardieu

Axel Tardieu

2024-08-28T15:00:00Z
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La hausse des prix en restaurant s’accélère depuis trois ans. Pourtant, alors qu'on y croît à peine encore, des restos et des épiceries fines montréalais réussissent à offrir des plats à prix raisonnables... C'est quoi, leur secret? On vous dit tout.

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Dans le quartier du Mile-End, les touristes sont nombreux cet été, mais la nourriture à petit prix, elle, se fait rare. Une adresse tire son épingle du jeu: Drogheria Fine (que l'on connaît bien). À la fois comptoir et épicerie fine, elle vend des sauces tomates traditionnelles, 10$ les 750ml, et des gnocchis chauds à emporter, entre 5$ et 6,50$ la boîte. C’est le même prix qu’à l’ouverture, il y a sept ans. Assez fou (et toujours aussi populaire)!

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Une question de quantité

Un des secrets de Drogheria Fine? Attirer les clients avec des petits prix et vendre beaucoup de quantités avec un menu simple.

En faisant seulement des gnocchis et de la sauce tomates, l’entreprise familiale réduit le nombre d’ingrédients nécessaires. Elle peut acheter en plus grande quantité auprès de ses fournisseurs et ainsi négocier à la baisse ses matières premières.

Être propriétaire

À quelques mètres de Drogheria Fine, toujours sur l’avenue Fairmount, le restaurant Wilensky existe depuis 92 ans.

Comment fait cette entreprise familiale pour proposer un sandwich à 5,25$, taxes incluses? Elle a acheté l’immeuble pour se mettre à l’abri des hausses de loyer. Devenir propriétaire immobilier le plus vite possible est essentiel, confirme Ian Perreault, chef et consultant. «J’ai plein d’amis qui ont perdu leur restaurant à cause d’un loyer de 25 000$. C’est mieux de payer une hypothèque qu’un loyer», a-t-il confié à nos collègues du 24 Heures.

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La main-d'œuvre, l’équipement et l’entretien que nécessitent les salles à manger représentent un défi supplémentaire pour les restaurateurs qui souhaitent offrir des plats à moindres coûts.

Moins d’employés

George Giannaras, à la tête du Nouveau Système Beaubien, a réduit le nombre de cuisiniers ou serveurs au minimum, six au lieu de neuf. À 56 ans, il travaille plus fort pour offrir le déjeuner «le moins cher du quartier», à 10,25$. La hausse des prix sur les menus s’est accélérée depuis trois ans, selon Statistique Canada. Elle était de 6,5% l’année dernière.

En cinq ans, 2904 restaurants ont fermé au Québec, selon l’Association Restauration Québec (ARQ). Le nombre a baissé de 14% depuis 2019.

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