[EN IMAGES] Découvrez six patinoires maison spectaculaires conçues par des passionnés du hockey

Roby St-Gelais
Quels que soient leur forme, leur grandeur ou leur emplacement, les patinoires de partout au Québec que Le Journal vous présente partagent toutes un point en commun : elles sont des créatrices de souvenirs. Certains artisans en sont à une première année, d’autres sont des habitués, mais qu’importe, ils sont tous guidés par une passion dévorante qui est tout à leur honneur.
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Sylvie Racine, Chambly

► Grandeur : 16 pi x 32 pi
Même si elle n’avait jamais fait «ça de sa vie», Sylvie Racine s’est donnée corps et âme dans la construction d’une première patinoire derrière sa cour pour ses deux adolescents, Alycia et Jérémy. «Je voulais transformer quelque chose de négatif qu’est la pandémie en un projet constructif. Je n’ai pas compté mes heures, c’est une fierté pour moi.» Thérapeute en gestion des émotions, elle a partagé son expérience sur les réseaux sociaux pour inspirer d’autres personnes.

Denis Lapointe, L’Assomption

► Grandeur : 24 pi x 60 pi
À 65 ans, Denis Fortin a décidé d’offrir un cadeau de Noël plutôt original à son fils et à sa petite-fille de 4 ans: une patinoire privée! L’homme habile de ses mains, qui a baigné dans le hockey mineur pendant une dizaine d’années, a construit la structure de A à Z et s’est même servi de bois de récupération, économisant de précieux sous. «Ma petite-fille a appris à patiner en une semaine, confie-t-il. Mon gars joue encore dans les ligues d’adultes, mais pour la première fois de sa vie, il se retrouvait avec rien, alors maintenant, il a sa glace privée dans sa cour!»

Marco Bêty, Lévis

► Grandeur : 32 pi x 58 pi
La famille Bêty n’a pas fait les choses à moitié. Tanné de pelleter deux ans après l’inauguration de sa glace, le paternel Marco a construit un immense toit en 2016 soutenu par des poutres en acier pour que ses enfants Charles, Mathieu et Catherine n’aient pas à se soucier des tempêtes de neige. C’est encore plus vrai cette année. Bandes, bancs, haut-parleurs, lumières, l’endroit transpire le hockey.


Julie Marois, Saint-Joseph-du-Lac

► Grandeur : 18 pi x 40 pi
Même si la patinoire de leur quartier est située à moins d’un kilomètre de leur résidence, Julie Marois et son conjoint Guillaume Legault ont voulu éviter les contraintes reliées à la pandémie en construisant la leur pour la première fois pour leurs garçons Justin et Mathis, qui enfilent leurs patins chaque jour au retour de l’école. Pandémie ou non l’an prochain, ils récidiveront, tellement l’expérience est positive.

Alex Fortin, Lévis

► Grandeur : 16 pi x 40 pi
Jouant normalement au hockey presque 12 mois par année, Alex Fortin voulait continuer à pratiquer son sport favori en dépit des restrictions en vigueur. Même s’il n’avait pas d’expérience dans la construction d’une patinoire, il a réussi à aménager un espace suffisamment grand pour peaufiner ses habiletés et initier son fils Mason, 4 ans, aux joies du patinage. «Ça crée de beaux moments en famille et ça brise la routine quotidienne, surtout présentement. On s’amuse beaucoup.» Il se lève régulièrement à 5 h pour arroser la glace. «Il faut être crinqué, mais c’est une passion.»


Gino Roberge, Saguenay

► Grandeur : 22 pi x 58 pi
Entraîneur au niveau atome, Gino Roberge a transformé sa cour en une patinoire suffisamment grande qu’il a pu tenir un minitournoi à 3 contre 3 pour l’équipe de son garçon durant les Fêtes dans le respect des règles sanitaires. Il a même installé un logo au centre de la glace et le garage sert de vestiaire. Sa petite-fille de 2 ans en profite aussi. «Je voulais que ça vaille la peine tant qu’à le faire. Je ne suis pas très manuel, mais mon fils y tenait vraiment.»

