Publicité
L'article provient de Le Journal de Québec
Transports

Des passagers sont restés coincés 24h sur le bateau entre les Îles-de-la-Madeleine et l’Île-du-Prince-Édouard

Les mauvaises conditions météo ont forcé le capitaine du navire à accoster du mauvais côté, empêchant ainsi les passagers d’en sortir

Partager
Photo portrait de Elisa Cloutier

Elisa Cloutier

2023-08-09T17:10:00Z
2023-08-09T23:17:15Z
Partager

La traversée entre les Îles-de-la-Madeleine et l’Île-du-Prince-Édouard s’est transformée en croisière, alors que des passagers sont restés coincés pendant 24 heures sur le bateau, en raison des mauvaises conditions météo.

Parti de Cap-Aux-Meules, aux Îles-de-la-Madeleine à 20 h 30 mardi soir, heure des Maritimes, le traversier a finalement pu accoster dans la nuit, après 1 h du matin à Souris, à l’Île-du-Prince-Édouard.

Mais, en raison des forts vents, le capitaine du navire a été contraint d’accoster du mauvais côté, empêchant ainsi les passagers et les automobilistes d’en sortir.

Ce n’est qu’à 20 h 15, heure des Maritimes, que les passagers finalement pu sortir du navire, poussant un soupir de soulagement. 

«Tout le monde est fébrile sur le bateau», a indiqué le passager Antoine Vallières au moment où il s’apprêtait à quitter le navire.  

C’est que le nouveau navire, en fonction depuis le mois de mars 2021, peine à contrer les forts vents en provenance du sud-est, précise le capitaine d’expérience, Bernard Langford.

Interrogé par Le Journal en après-midi mercredi, M. Langford mentionnait que ce type d’incident, bien que plutôt rare en été, est également survenu samedi dernier. Cette fois, les passagers sont restés ancrés en mer pendant tout l’après-midi avant de pouvoir accoster.  

Publicité

Comme les 75 membres d’équipage, M. Langford avait hâte de pouvoir décharger son navire avant de retourner aux Îles-de-la-Madeleine. «Les gens ont hâte de pouvoir débarquer, et il y en a [une] autre gang sur le quai qui a hâte d’embarquer!» a-t-il lancé.  

«Ce n’est pas agréable»

Accompagné de sa conjointe et de leurs deux enfants âgés de 9 et 12 ans, M. Vallières affirmait en après-midi que la mésaventure «n’est pas agréable», mais pourrait être pire. 

«Au moins, le bateau est bien structuré. Il ne manque pas de bouffe pour personne. Il y a des restaurants, dont un café», décrit-il, précisant toutefois que ces services sont payants.

Selon Claudia Delaney, porte-parole de CTMA qui opère la traversée, 120 passagers sont demeurés coincés sur le bateau.

«Je dirais que le bateau est plein à la moitié de sa capacité, mais s’il avait été plein, ça aurait été une autre histoire! On est quand même chanceux, nous avons une petite cabine, on a donc pu dormir dans un lit et se reposer», mentionne M. Vallières.

«On recommence à travailler lundi. Disons que c’est une fin de vacances en queue de poisson!» lance-t-il.

Il est par ailleurs à noter que les prochaines traversées, jusqu’à vendredi, subissent d’importants retards.

Vous avez un scoop à nous transmettre?

Vous avez des informations à nous communiquer à propos de cette histoire?

Écrivez-nous à l'adresse ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.

Publicité
Publicité