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L'article provient de TVA Nouvelles
Voyages

Des passagers montréalais de Porter Airlines ont vécu sept heures de «cauchemar»

Photo Agence QMI, ARCHIVES
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Agence QMI

2025-05-04T10:13:36Z
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Un couple montréalais et leurs amis sont restés sept heures dans un avion cloué au sol, avec presque rien à manger ni à boire.

Les quatre voyageurs partaient de la Floride pour s’envoler vers Montréal le 30 mars. Ce qui était censé être un simple trajet de trois heures s’est transformé en «cauchemar» de sept heures, ont-ils rapporté vendredi à Global News.

Alessio Recine a expliqué qu’aucune directive n’avait été communiquée par l’équipe à bord. Une annulation soudaine leur a été annoncée par l’interphone à 23 h 30. Aucun employé ne les a redirigés lorsqu’ils sont sortis de l’avion. «Nous n’avons eu d’autre choix que de réserver un nouveau vol et une chambre d’hôtel, payés de nos poches.»

«Ce n’était pas seulement un délai. C’était un abandon complet», a-t-il déploré.

La compagnie aérienne a remboursé le vol annulé. Toutefois, puisque les événements sont liés à des restrictions de trafic aérien, les passagers ne peuvent pas bénéficier de compensations pour les 1200$ additionnels qu’ils ont dû débourser pour le nouveau vol et l’hôtel. On a plutôt conseillé à Alessio Recine de contacter sa compagnie d’assurances ou de carte de crédit.

Marie Lessard, parmi les voyageurs, a expliqué qu’ils ont été coincés sept heures dans l’avion sans nourriture. «Il y avait des parents sur le vol avec des enfants, il a fallu qu’une mère se fâche et demande de l’eau pour que les employés distribuent finalement de l’eau aux passagers».

Dans un courriel à Global News, les responsables de Porter Airlines ont expliqué que des facteurs comme la température, la congestion au sol et le trafic aérien les avaient forcés à annuler le vol. «Pendant ce temps, les heures de travail maximum de l’équipe ont été atteintes, ce qui a obligé l’appareil à retourner à sa gate

La compagnie aérienne a offert un crédit de 150$ au couple peu après avoir été contactée par Global News, mais les voyageurs n’ont aucune intention de l’utiliser.

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