Ivan Demidov accueilli comme une rockstar par les partisans du CH
Benoît Rioux
TORONTO - L’arrivée d’Ivan Demidov à l’aéroport international Pearson, jeudi soir à Toronto, a été le parfait reflet de la folie qui entoure présentement le Canadien de Montréal.
• À lire aussi: Il ne reste plus qu'à porter le chandail du CH pour Ivan Demidov...
• À lire aussi: À VOIR: Ivan Demidov est arrivé à Toronto
Une quarantaine de partisans du Canadien, dont la moitié aux couleurs de l’équipe, étaient présents en espérant lui souhaiter la bienvenue. On aurait cru qu’une grande rock star venait de débarquer au pays.
S’il affichait un large sourire, l’espoir russe n’est toutefois pas sorti par les grandes portes principales des arrivées internationales.
Escorté par des gardes de sécurité et accompagné par le directeur général adjoint du Canadien, John Sedgwick, il a franchi une autre porte un peu plus loin, créant une véritable cohue jusqu’à ce qu’il s’engouffre dans la grosse fourgonnette noire venue le cueillir.
Après un long vol en provenance d’Istanbul, Demidov semblait agréablement surpris de recevoir un tel accueil. Accompagné de sa copine, il a salué brièvement les amateurs de la main, mais n'a pas signé d'autographes.
• Sur le même sujet, écoutez cet épisode balado tiré de l'émission de Mario Dumont, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :
En catimini
Parmi les partisans qui étaient à l’aéroport, les Québécois Darcy Dumeignil et Nancy Grant, un couple habitant à Mississauga, ne voulaient pas manquer ce rendez-vous.
«C’était sûr qu’on venait l’accueillir, s’est exprimé Dumeignil, un inconditionnel du Tricolore originaire de Mascouche. J’étais content d’être là pour le voir.»
«Honnêtement, je ne lui en tiens pas rigueur, a-t-il ajouté, après la fuite de Demidov, en catimini. Les gardes de sécurité étaient là, autour de lui, et il ne connaît pas beaucoup la langue.»
«Je suis un peu déçue, mais je comprends, a pour sa part noté sa copine. C’était une longue journée pour lui et j’imagine que c’est beaucoup d’émotion pour lui et sa blonde.»
Quelques larmes chez une jeune partisane
Les jeunes Taylor Patry, 11 ans, et Evie Côté, 10 ans, étaient autrement plus déçues de n’avoir pu rencontrer le nouveau joueur du Canadien. La première d’entre elles n’a d’ailleurs pu retenir quelques larmes. Les deux fillettes avaient profité de leur venue à Toronto avec leurs parents, pour un tournoi de hockey avec les Devilettes de London, pour venir saluer Demidov, pancartes à l’appui.
«Je suis triste et déçue», a admis la jeune Taylor.
Evie confiait pour sa part que, pour l’instant, Brendan Gallagher demeurait son joueur préféré, tout juste devant Lane Hutson. Taylor, elle, n’était pas encore prête à remplacer le capitaine Nick Suzuki dans son cœur.
Un attaquant excitant
Au-delà de l’aéroport, les partisans du Canadien ont surtout hâte de voir Demidov sur la patinoire. À moins d’une surprise, le Russe devrait être en mesure de porter les couleurs de l’équipe pour quelques matchs d’ici la fin de la saison régulière.
«Côté talent, c’est l’attaquant qui m’excite le plus depuis Alex Kovalev», a noté Dumeignil.
«Il me parle de Demidov depuis que le Canadien l’a repêché et même avant, a complété Nancy Grant. Quand l’équipe l’a choisi au repêchage, c’était la folie totale à la maison.»
Cette folie s’est transportée à l’aéroport de Toronto, jeudi soir, et elle devrait être encore amplifiée dans les prochaines semaines à Montréal.