Des «paramédics» qui sont prêts à tout

Calmes et posés devant une foule en délire, les ambulanciers d’Urgences-santé se tenaient prêts à réagir jeudi, bien campés dans leur attirail d’intervention.

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«Il y a de la vie, ça va bouger ce soir [jeudi]», commente Jérémy Lachance, superviseur du Groupe d’intervention médicale tactique (GIMT) d’Urgences-santé.

L’ambulancier assistait son équipe, spécialisée pour intervenir dans les situations plus à risques, où ils offrent les premiers soins.

Les 40 ambulanciers de l’équipe sont formés pour toute éventualité, du sauvetage nautique à la prise d’otage, en passant par les rassemblements où les soins sont plus difficiles d’accès.

Jeudi soir, ils étaient neufs à patrouiller la zone chaude, c’est-à-dire le terrain délimité par l’équipe au préalable, où se situe le plus haut danger.

déploiement stratégique

Cinq d’entre eux étaient déployés sur le terrain avec des pelotons de policiers pour intervenir en cas de blessure, et les quatre autres se répartissaient dans deux ambulances placées pour prendre le relais des blessés une fois leur sortie de la zone chaude.

Prête à toute éventualité, son équipe avait revêtu l’attirail de protection, constitué entre autres d’une blouse anti-flammes, d’une veste pare-balles, d’un casque avec visière et d’une trousse adaptée à la situation. Les ambulanciers avaient tous les outils nécessaires dans leurs sacs pour réagir rapidement.  

« C’est assez diversifié ce qu’on fait. Il faut nous voir comme des couteaux suisses, explique le responsable. Mais tous les ambulanciers sont empreints de compassion. Je n’en connais pas un qui ne ferait pas sourire ta grand-mère. »

L’an dernier, l’équipe a participé à 890 interventions.