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L'article provient de Le Journal de Québec

COVID-19: des mutations qui pourraient résister aux vaccins

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Agence QMI

2021-04-02T20:52:52Z
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Certains variants semblent plus résistants aux vaccins contre la COVID-19, comme ceux de l’Afrique du Sud et du Brésil, une situation qui est alors suivie de près par les experts en santé québécois.

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«Des variants, il y en a de toutes sortes. C’est une des propriétés des virus de muter», a expliqué vendredi sur LCN Alain Lamarre, professeur-chercheur en immunologie et virologie à l’Institut national de la recherche scientifique.

«Ce que l’on craint en ce moment, c’est des variants qui pourraient être résistants aux vaccins, mais ça ne semble pas être le cas», a affirmé le scientifique.

Les vaccins actuels semblent être efficaces contre le variant britannique, a ainsi avancé M. Lamarre. Toutefois, les variants provenant de l’Afrique du Sud et du Brésil sont moins bien neutralisés par le vaccin, mais peuvent tout de même l’être.

Et en ce qui concerne le nouveau variant de l’Arizona, Alain Lamarre ne croit pas qu’il soit particulièrement contagieux.

«De toute manière, les méthodes pour s’en protéger sont les mêmes», a-t-il souligné, en énumérant l’importance du port du masque, du maintien d’une distance de deux mètres entre les individus et du lavage fréquent des mains.

«Plus agressif»

«Je pense qu’il faut être plus agressif quand on parle de variant en termes de suivi», a affirmé le professeur et chercheur. Pour lui, cela veut dire d’aller se faire tester rapidement pour éviter les éclosions et faire le traçage des contacts de manière efficace.

En parlant des mesures de protection, M. Lamarre a estimé qu’il faut s’en tenir à des mesures que les gens vont respecter.

«Aller trop loin dans l’autre sens, ça va juste être contre-productif», a-t-il soutenu. «Les mesures actuelles sont adéquates, il suffit de les respecter.»

Les variants s’attaquent aussi de manière plus féroce aux enfants, qui sont devenus des vecteurs importants de transmission, a jugé Alain Lamarre.

«On note plus d’infections aussi au niveau des jeunes adultes qui ont plus de contacts sociaux», a précisé le spécialiste.

Plus contagieux, plus résistants: ce que nous savons des variants  


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