Des Montréalais célèbrent le nouveau pape

L’oratoire Saint-Joseph était occupé jeudi en fin de journée alors que plusieurs pratiquants s’y sont recueillis pour célébrer l’arrivée du nouveau pape, Léon XIV.

«C’est un événement! On devait déjà gravir les marches de l’oratoire aujourd’hui, mais disons que c’était définitivement la meilleure journée pour faire cette visite», ont laissé tomber Karine et Sébastien Pietras, deux Français en visite à Montréal.

Jeudi midi (heure du Québec), la fameuse fumée blanche a annoncé à tous les pratiquants catholiques qu’un nouveau pape avait été élu. Pour plusieurs, cet événement sacré a été une véritable surprise, puisque le conclave avait débuté mercredi.

«Je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi rapide, j’écoutais les nouvelles quand j’ai vu la fumée blanche s’échapper du Vatican. J’étais très émue et aussi fébrile, il y avait quelque chose de spécial dans l’air», a commenté Roseline Arsenault, une Montréalaise qui assiste régulièrement aux messes célébrées à l’oratoire Saint-Joseph.

Célébrations

Après avoir manqué la messe du jeudi matin, la pratiquante s’est réjouie de pouvoir assister à la célébration du soir en l’honneur du nouveau pape.

«Je pense qu’il fera de grandes choses et le fait que ce soit un Américain va peut-être lui permettre de faire entendre raison à Trump. Je sens qu’il va apporter une bonne dose d’apaisement», a-t-elle ajouté.

Nous avons croisé, alors qu’il partait, le père Arul, qui fait partie des prêtres de l’institution montréalaise depuis 10 ans.

«Il y a beaucoup de pèlerins qui nous ont rendu visite aujourd’hui, c’était une superbe journée, nous sommes très heureux de l’arrivée de notre nouveau chef», a-t-il commenté avec un grand sourire au visage.

«J’ai appris qu’un nouveau pape a été élu pendant que je travaillais et je me suis dit que j’allais passer à l’oratoire pour souligner ce grand événement», a commenté Sandra Kamelski.

Bien que le pape Léon XIV ait lancé un appel à la paix dans son premier discours, sa nationalité américaine inquiète certains fidèles qui craignent de voir la haine de Donald Trump contaminer le Vatican.

«C’est une belle nouvelle, mais je ne peux m’empêcher d’être préoccupée par la possible implication des États-Unis dans ce processus. Il y a peut-être anguille sous roche», a affirmé Arlene Dayah, qui visitait les lieux sacrés en compagnie d’Edna Mallari.

Les deux femmes demeurent tout de même positives et attendent impatiemment de voir la suite des choses.