Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Des ministres pourront garder leur entreprise

Photo d'archives
Partager

Gabriel Côté

2023-03-27T09:00:00Z
2023-03-27T10:37:55Z
Partager

Les ministres du gouvernement Legault possédant des entreprises n’auront pas à s’en départir, a tranché la commissaire à l’éthique. 

Peu après la formation du Conseil des ministres l’automne dernier, notre Bureau d’enquête soulignait que Christopher Skeete, France-Élaine Duranceau et Bernard Drainville se trouvaient à la tête d’entreprises et qu’ils pourraient être contraints d’y renoncer pour siéger au Conseil des ministres.  

Le Code d’éthique des élus stipule en effet qu’un « membre du Conseil exécutif [...] ne peut exercer la fonction d’administrateur ou de dirigeant d’une personne morale ». 

La commissaire à l’éthique a donc dû analyser la situation de chacun des ministres.

  • Ne manquez pas la rencontre Dutrizac – Dumont diffusée chaque jour en direct 7 h via QUB radio :

Ajustements

Les discussions avec le ministre responsable de la Lutte contre le racisme, Christopher Skeete, ont duré pendant quelques mois.

Au fil de ces échanges, M. Skeete, qui est président d’une clinique médicale offrant des services de prélèvements et de vaccination, remboursables par les assurances privées des clients, a posé certains gestes à la satisfaction de la commissaire. 

Publicité

Avant les dernières élections, il a changé la structure de ses entreprises pour les placer dans une fiducie familiale, à laquelle il siégeait toujours.

Dans les derniers mois, il a fait des démarches pour trouver un fiduciaire qui en assurera dorénavant la gestion en son absence.

« On a fourni à la commissaire tout ce qu’elle nous demandait, et on a régularisé la situation », a résumé M. Skeete en entrevue vendredi.

Rapidement réglé

À l’automne, la ministre de l’Habitation France-Élaine Duranceau, qui possède des entreprises en immobilier, a exprimé très rapidement son intention de se plier aux directives de la commissaire après sa nomination. 

Il s’est avéré qu’il n’y avait « pas d’enjeu », a indiqué l’attaché de presse de la ministre. 

Enfin, le cas de Bernard Drainville ne posait pas de problème.

Il était président d’une entreprise pour ses contrats de communications. Celle-ci est devenue « inactive » quand M. Drainville a été élu.

Publicité
Publicité