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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Des ministres européens envisagent une rencontre avec l'Iran vendredi à Genève

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2025-06-19T10:12:34Z
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Les ministres des Affaires étrangères de l'Allemagne, de la France et du Royaume-Uni envisagent une rencontre à Genève vendredi avec leur homologue iranien, ont indiqué jeudi des diplomates européens. 

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La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas doit également participer à cette réunion, au moment où les pays européens multiplient les appels à la désescalade après les bombardements israéliens en Iran visant à briser le programme nucléaire de Téhéran.

Israël a lancé le 13 juin une attaque inédite contre l'Iran, son ennemi juré, frappant des centaines de sites militaires et nucléaires et tuant les officiers de plus haut rang ainsi que des scientifiques du nucléaire.

Et désormais les conjectures s'intensifient quant à une éventuelle participation directe des États-Unis au conflit. Donald Trump a dit ne pas exclure une intervention militaire américaine contre le programme nucléaire de Téhéran.

L'Iran a accéléré sa production depuis plusieurs années d'uranium hautement enrichi, au point d'être soupçonné de vouloir le faire à des fins militaires. Téhéran enrichit son uranium à un niveau bien supérieur à la limite de 3,67 % fixée par un accord international de 2015 dit JCPOA (Joint Comprehensive Plan of Action).

La France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'UE étaient toutes signataires de cet accord qui a été torpillé par Donald Trump lors de son premier mandat.

Samedi soir l'UE avait rappelé avoir «toujours clairement indiqué que l'Iran ne doit jamais être autorisé à se doter de l'arme nucléaire».

Le bloc européen s'était dit «préoccupé par le récent rapport de l'AIEA (l'Agence internationale de l'énergie atomique, NDLR), sur la base duquel le Conseil des gouverneurs de l'AIEA a conclu que l'Iran ne respectait pas ses obligations juridiquement contraignantes en matière de garanties nucléaires».

Kaja Kallas a toutefois insisté sur le fait que la diplomatie devait rester la voie privilégiée pour empêcher Téhéran de se doter de la bombe atomique.

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