Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Voici 12 mamans marquantes dans les séries québécoises pour souligner la fête des Mères

PHOTO FOURNIE PAR TVA
Partager
Photo portrait de Emmanuelle Plante

Emmanuelle Plante

2025-05-11T05:00:00Z
2025-05-11T13:54:03Z
Partager

Des mamans, il y en a de toutes les sortes. Dans nos séries, on en découvre toutes les facettes. On s’y reconnaît aussi souvent. Cette saison, certaines mamans télévisuelles ont vécu de grandes émotions. Pour souligner la fête des Mères, jetons un œil à quelques moments où elles nous ont montré leur véritable nature.

Maria (Victoria Diamond) dans Les armes

PHOTO FOURNIE PAR TVA
PHOTO FOURNIE PAR TVA

Bien qu’Ivan soit en constante opposition avec son père, Maria s’acharne à trouver des solutions à son mal-être. Le jeune homme est intimidé et souhaite s’émanciper. C’est une unité spéciale de l’armée qui lui permettra de le faire au grand dam de ses parents. Pour Maria, qui aime tant son fils, c’est en faire le deuil bien qu’il soit vivant. La finale de saison laisse croire que la maman subira une grande douleur.

Stéphanie (Isabel Richer) dans Dumas

Eric Myre
Eric Myre

Carriériste et affamée de pouvoir, intransigeante et manipulatrice, Stéphanie mène une lutte sans merci contre son ex. Ses aspirations surpassent les émotions que vivent ses filles, parfois en secret. Bien qu’elle tente d’être présente pour elles, Stéphanie entretient un rapport tendu avec Charlie et Catherine, qui flirtent avec le déséquilibre. Quand Stéphanie met toutes ses énergies à défendre ses ambitions, le ton monte. Il n’existe rien d’autre. Pauvre Charlie qui souffre en silence. La finale de saison en fait foi.

Publicité

Beth (Marie-Joanne Boucher) dans Sorcières

PHOTO COURTOISIE TVA
PHOTO COURTOISIE TVA

L’enfance d’Elisabeth n’a pas été facile étant donné les sévices vécus dans la secte dont sa mère faisait partie. En refaisant sa vie, elle a enterré son passé et elle souhaite se montrer en contrôle. En apparence, elle veut que tout semble parfait. Elle a eu deux enfants avec un homme dominant. Mais l’un d’eux souffre de troubles alimentaires, l’autre vit une grossesse alors qu’elle sort à peine de l’adolescence. Un cadre rigide et de fausses apparences n’empêchent pas les caractères de se développer ni les expériences, de se vivre. À force de vouloir les protéger, elle les a peut-être un peu étouffés. C’est un signal d’alarme pour Beth, qui souhaite pouvoir les aider.

Paulette (Chantal Baril) dans Passez au salon

Photo Agence QMI, Mario Beauregard
Photo Agence QMI, Mario Beauregard

Femme de tête, Paulette a toujours mené sa famille. C’est elle qui gère l’entreprise familiale, c’est elle qui signe les chèques, c’est elle qui dicte le destin de ses fils. S’ils déraillent, elle les aide mais dans des limites qu’elle négocie serré. L’un de ses fils a suivi ses traces, l’autre s’est enflé la tête et lui quémande sans cesse de l’argent. Bien qu’elle fasse preuve d’un minimum d’empathie, avec Paulette, on se tient drette!

Julie (Cathleen Rouleau) dans À propos d’Antoine

PHOTO COURTOISIE TVA
PHOTO COURTOISIE TVA

Ce n’est pas toujours facile d’endosser le rôle de belle-mère. Être la belle-mère d’un enfant lourdement handicapé dans une famille tissée serrée représente un défi supplémentaire. Rapidement, Julie a développé de l’affection pour Georges et Antoine. En adoptant le quotidien de Marc, son amoureux, elle a mis certains projets en veilleuse pour contribuer au soutien d’Antoine, comme le font les autres membres de sa famille biologique.

Publicité

Corinne (Pascale Renaud-Hébert) dans Veille sur moi

Danny Taillon
Danny Taillon

Corinne est une mère inapte. Sa dépendance aux substances autant qu’à son chum toxique l’empêche de s’occuper de son garçon. Sa culpabilité, elle la gèle. Elle sait que Zack est beaucoup mieux depuis que Maggie, sa propre mère, l’a pris sous son aile. Pour Maggie, c’est une façon de racheter la mère pas toujours présente qu’elle a été. Un modèle que Corinne ne veut pas être mais qu’elle est devenue. Sa peur de l’abandon et son besoin d’être aimée ne peuvent être la responsabilité d’un petit bonhomme qui a besoin de grandir dans un environnement sain. Pour devenir la mère qu’elle veut être, Corinne doit prendre le temps de se réparer et de se faire confiance.

Isabelle (Christine Beaulieu) dans L’œil du cyclone

Radio-Canada
Radio-Canada

Bien qu’elle soit dans un certain lâcher-prise, Isabelle veille continuellement sur les siens. Capable d’autodérision et pleine d’empathie, elle élève des jumeaux bien différents à qui elle tente de donner des ailes. Elle sait conjuguer les étapes de vie que franchit son aînée avec juste assez d’insistance pour que la famille reste au cœur de sa vie tout en encourageant son autonomie. Isabelle sait aussi être de bon conseil pour son ex et sa blonde, qui sont nouvellement parents. Pour Isabelle, le clan, c’est important. C’est là qu’elle trouve son équilibre sans être parfaite.

Isabelle (Geneviève Schmidt) dans STAT

PHOTO FOURNIE PAR Eric Myre
PHOTO FOURNIE PAR Eric Myre

Siméon fait le bonheur de sa maman malgré ses besoins particuliers. Isabelle s’est assurée d’avoir de l’aide en son absence qui respecte la routine établie pour son bien-être. Son fils est sa priorité. Si elle lui a longtemps caché l’identité de son père, elle découvre que Siméon a vu juste en insinuant que Pascal était son géniteur. Elle accepte le renfort que Pascal peut lui offrir. Sa résistance n’a pas sa place quand l’harmonie est possible.

Publicité

Marie-Dominique (Jessica Barker) dans Mea culpa

Sphère Média
Sphère Média

S’il y avait un peu de culpabilité quand Marie-Dominique s’est mise en couple avec Rémi après son accident, il ne fait pas de doute que Zoé était désirée. Mère et fille ont toujours été soudées pour aider celui qui a été privé de son corps. La jeune femme a acquis une maturité et a été aimée. Mais elle a aussi été influencée par le mépris de sa mère pour l’agresseur de son père, preuve que les enfants sont des éponges qui s’imprègnent de ce qu’ils entendent à la maison. Il faut toujours faire attention aux messages que l’on envoie.

Mme Dominique (Varda Etienne) dans Indéfendable

Capture d’écran
Capture d’écran

Quelle fierté pour une mère de voir sa fille admise dans un grand cabinet d’avocats! Mme Dominique est d’autant plus fière qu’en bonne maman d’origine haïtienne, monoparentale en plus, elle s’est sacrifiée pour que sa fille puisse réussir. Et elle n’a pas peur de vanter les qualités de sa Mélodie. Rapidement, elle a fait savoir à ses employeurs, Léo et André, que Mélodie était beaucoup trop compétente pour faire des photocopies. Mme Dominique est entreprenante, indépendante, protectrice mais surtout admirative de ce que sa fille devient.

Lily-Rose (Mylène St-Sauveur) dans Alertes

Photo Agence QMI, JOËL LEMAY
Photo Agence QMI, JOËL LEMAY

Quand devient-on mère? Belle question. Le nom de Lily-Rose peut paraître étonnant dans cette liste, puisqu’elle n’a jamais donné naissance à un enfant. Mais elle en a porté. Chaque fois, le destin a voulu que les grossesses ne viennent pas à terme. Depuis qu’elle est avec Renaud, Lily-Rose fait des plans familiaux. Avant sa fausse-couche au dernier épisode, révélant une condition insoupçonnée, elle avait fait des plans pour son enfant. Cette famille, elle y croyait. Elle devenait tranquillement une maman. C’est un deuil à ne pas sous-estimer.

Catherine (Catherine Chabot) dans Qui a poussé Mélodie?

Télé-Québec
Télé-Québec

Des mères? La moitié des personnages de cette comédie en sont et elles sont prêtes à tout pour que leur progéniture conserve sa place en garderie lorsque tous sont menacés d’expulsion à la suite d’un accident que personne n’endosse. Contrairement aux autres mères plutôt particulières, Catherine, c’est la «fille d’à côté», enceinte jusqu’au cou, qui tente d’arranger elle-même cette situation inconfortable. Elle n’est ni caractérielle ni manipulatrice. Elle cache des semi-vérités qui créent des soupçons sur son enfant. Sans embarquer dans une joute malsaine, elle préfère mener une enquête discrète.

Publicité
Publicité