Des joueuses de tennis victimes d'insultes ou de menaces: 15 cas ont été rapportés à des corps de police
Jessica Lapinski
Quinze cas d’abus verbaux en ligne contre des joueuses de tennis professionnelles ont été considérés comme si sérieux qu’ils ont été rapportés à des corps de police à travers le monde au cours de la saison 2024, dont trois au FBI, ont révélé la WTA et l’ITF, cette semaine.
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Un rapport publié par les deux grandes instances du tennis féminin a dévoilé que des 8000 messages publiés sur les réseaux sociaux — publiés par 4200 comptes —, 40% provenaient de parieurs fâchés.
«Il est temps que l’industrie du jeu et les entreprises de médias sociaux s’attaquent au problème à la source et agissent pour protéger tous ceux qui sont confrontés à ces menaces», a soulevé l’Américaine Jessica Pegula, la troisième joueuse au monde.
Au cours de la saison 2024, les deux circuits se sont adjoint les services de Signify Group’s Threat Matrix, qui a pour objectif de protéger les joueuses et leur famille de la haine ciblée en ligne, des menaces et des communications violentes. Ce service s’appliquait à 8300 joueuses.
263 insultes dans un seul compte
L’intelligence artificielle utilisée par Threat Matrix pour analyser les messages a permis de révéler que 458 joueuses ont été la cible d’abus ou de menaces directes.
Cinq d’entre elles ont été victimes de 26% des abus identifiés. À eux seuls, 97 comptes ont été responsables de 23% de tous les abus détectés. L’identité des joueuses ciblées et celle des comptes n’ont pas été dévoilées.
Les informations sur 39 titulaires de comptes (la majorité étant liés à des parieurs en colère) ayant envoyé des insultes ont été partagées avec les autorités du tennis et l’industrie des paris pour de nouvelles mesures.
Le plus prolifique de ces comptes a envoyé à lui seul 263 messages.