Des hommes blancs refusés au nom de la diversité
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Le débat autour des programmes de discrimination positive dans le système universitaire préoccupe davantage depuis les derniers mois. Un échange entre le chroniqueur Joseph Facal et une figure d'autorité de l'UQAM a suscité des opinions divergentes sur la question. Ces programmes sont-ils réellement discriminatoires? Mathieu Bock-Côté s’est entretenu avec Joëlle Quérin, enseignante au département de sciences sociales du Cégep de Saint-Jérôme afin d'approfondir la réflexion.
L' enseignante a partagé son point de vue, soulignant que l'écart de candidatures basé sur des critères non académiques constitue de facto de la discrimination.
- Écoutez la discussion intégrale, disponible en format balado ou en format audiovisuel via la plateforme QUB :
Elle a mentionné des cas antérieurs liés aux programmes de recherche du Canada, où des quotas étaient imposés, créant des exclusions basées sur la race et d'autres caractéristiques.
Joëlle Quérin a également souligné une évolution inquiétante : l'inclusion de ces critères dans la convention collective des professeurs de l'UQAM, marquant un nouveau niveau de formalisation de ces pratiques. La discussion a abordé la question des postes réservés, où Joëlle Quérin a souligné les dangers de remplacer une discrimination par une autre, mettant en avant l'importance des compétences plutôt que de l'identité.
En conclusion, l’enseignante a exprimé la nécessité d'une critique informée et courageuse de ces programmes, reconnaissant les défis posés par la défense des privilèges perçus.
La possibilité de remettre en question ces programmes semble dépendre d'une mobilisation concertée et d'une dénonciation systématique des situations problématiques.
N.B. Ce texte a été écrit à l'aide de l'intelligence artificielle à partir de l'entrevue audio de QUB.