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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Entraîneurs de basketball accusés: Des gestes inadmissibles selon le RSEQ

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Agence QMI

2022-02-03T21:35:40Z
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Le président du Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ), Gustave Roel, espère que l’arrestation de trois entraîneurs du réputé programme de basketball de l’école secondaire Saint-Laurent, accusés notamment d’agression sexuelle, sera le premier et le dernier événement du genre.

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Le petit monde du sport étudiant québécois a été choqué d’apprendre cette nouvelle comme quoi trois instructeurs auraient commis des gestes de nature sexuelle sur deux élèves qui ont déjà fréquenté l’établissement montréalais, entre 2008 et 2014.

Le responsable du programme de basketball, Daniel Lacasse, ainsi que ses collègues Charles-Xavier Boislard et Robert Luu ont formellement été accusés jeudi. Ils ont comparu par visioconférence au palais de justice de Montréal, devant répondre à des charges d’agression sexuelle, de contact sexuel, exploitation sexuelle et d’incitation à des contacts sexuels.

«C’est une situation inadmissible pour le Réseau. C’est inadmissible pour tout jeune. Que ce soit un jeune ou plusieurs, c’est déjà trop. C’est inadmissible», a répété M. Roel, en entrevue à LCN jeudi.

Le président du RSEQ a expliqué que les trois entraîneurs étaient «des sommités au niveau du basketball au Québec». Ceux-ci pilotaient des formations de très haut niveau à l’échelle provinciale, mais aussi nationale.

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Écoutez l'entrevue de Sophie Durocher avec Elisabeth St-Pierre sur QUB radio:

Un système de dénonciation   

Gustave Roel est dans les bureaux du RSEQ depuis maintenant huit ans. Il n’avait jamais assisté à une telle situation.

«Pour moi, c’est une première que j’entends de cette façon-là. C’est pour ça que tout le monde est en attente de voir ce qui va en découler. Encore une fois, c’est inadmissible et nous souhaitons que ce soit la première et la dernière fois que ça se produise», a-t-il avoué.

Il y a un an, le RSEQ a bénéficié de l’aide de la ministre responsable du Sport, Isabelle Charest, pour mettre sur pied le système «Je porte plainte». M. Roel a expliqué que les plaintes sortaient de l’organisation pour être gérées à l’externe, en toute confidentialité.

«Je vous dirais que ça, ça fonctionne. Nous l’avons sur notre site web ainsi que pour l’ensemble des fédérations sportives. Tout jeune, parent ou entraîneur qui a une atteinte à son intégrité peut appuyer sur ce bouton», a-t-il mentionné.

Chaque école a également son propre système d’accompagnement en cas de plainte. «Ça fait partie de l’obligation des écoles d’assurer la sécurité des jeunes. Si jamais, pour toutes sortes de raisons, d’inquiétudes ou d’incertitudes, le jeune souhaite quand même aller de l’avant, et pas par l’école, le “Je porte plainte” est là pour ça. Et ça fonctionne», a conclu M. Roel.

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