Publicité

«Des gens font des faillites pour 6000$», déplore une experte en crédit

Partager

Agence QMI

2025-10-14T20:22:47Z
Partager

De plus en plus de Québécois se retrouvent en faillite pour des dettes minimes, déplore une experte en crédit qui tire la sonnette d’alarme sur une situation qu’elle juge évitable avec de meilleurs conseils financiers.

Invitée pour une entrevue à QUB radio et télé, diffusée simultanément sur les ondes du 99,5 FM Montréal, Carole Goyette a partagé son expérience pour illustrer les problèmes d’endentement des Québécois.

«Il y a des gens qui font des faillites pour 6000$. Ça, c’est l’horreur. Ils sont mal conseillés [...] et souvent ce sont des jeunes», a-t-elle expliqué au micro d’Isabelle Maréchal, mardi.

Elle-même, ancienne employée du secteur de l’imprimerie, mère monoparentale et victime de pertes d’emploi successives, Mme Goyette a dû vendre son condo pour éviter la faillite.

«Je gagnais super bien ma vie à l'époque puis j'avais l'impression que je serais là pour la vie. [...] Quand j'ai perdu mon emploi du jour au lendemain, je ne savais pas trop où m'en aller. [...] Je suis allée à la banque, [afin de savoir] comment je pourrais consolider les dettes. Mais à l'époque, le mot consolidation, c'est un mot que les banques ne veulent pas entendre. J’ai cherché, je voulais avoir de l'aide auprès d'une banque, et puis il n'y a rien qui s'est passé.»

Publicité

Elle explique que sa difficulté n’était pas tant au niveau des problèmes de paiement de son hypothèque, mais plus ses cartes de crédit: «Quand une carte de crédit a du 19% [d'intérêt], c'est long longtemps».

Pour en venir à bout de ses dettes qui étaient de l’ordre de 40 000$, Mme Goyette a décidé de vendre son condo.

Cette épreuve l’a amené à créer son entreprise d’aide au crédit, Conseils Crédit Canada, afin d’aider ceux qui seraient dans la même situation.

Elle a souligné lors de son entretien qu’avec la montée des taux hypothécaires, les Québécois étouffent et sont en faillite pour des montants bien plus faibles.

«Les clients que j'ai cette année, surtout fin 2024, début 2025, ce sont des clients qui sont pris avec des préavis d'exercice, donc l'hypothèque.»

Pour elle, il est nécessaire que les citoyens connaissent leurs droits face aux crédits et qu’ils soient bien informés sur les solutions qui s’offrent à eux.

Écoutez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.

Publicité
Publicité