Publicité
L'article provient de Le Journal de Montréal
Société

Des étudiants dans la rue pour le climat

Partager
Photo portrait de Daphnée  Dion-Viens

Daphnée Dion-Viens

2022-03-24T23:30:28Z
Partager

Des centaines d’étudiants sont attendus pour une manifestation devant l’Assemblée nationale vendredi après-midi à Québec, alors que plus de 87 000 d’entre eux seront en grève un peu partout à travers la province pour protester contre l’inaction climatique.

Des événements similaires sont aussi prévus à Montréal, Sherbrooke et Joliette au même moment, dans le cadre de la Journée mondiale pour la justice climatique.

Plus de 50 associations étudiantes collégiales et universitaires se sont prononcées en faveur d’une levée de cours pour l’occasion.

« On voit une renaissance du mouvement étudiant depuis cet hiver, la mobilisation étudiante reprend », indique Anaïs Gousse, étudiante au cégep de Limoilou et porte-parole pour la Coalition étudiante pour un virage environnemental et social (CEVES).

Des associations étudiantes se sont mobilisées mardi pour revendiquer la gratuité scolaire alors que plusieurs se réuniront à nouveau vendredi pour protester contre l’inaction entourant les changements climatiques.

Revendications

À Québec, les jeunes dénonceront « l’incohérence » des gouvernements face à l’urgence climatique, tout en réclamant l’abandon du projet de troisième lien et de la Zone d’innovation du Littoral Est, de même qu’une meilleure qualité de l’air pour les habitants de la capitale.

Ils réclameront aussi un « plan de justice climatique » qui permettrait d’éliminer la production et la consommation d’énergies fossiles d’ici 2030.

Cette mobilisation est particulièrement importante à l’approche des élections provinciales prévues cet automne, ajoute Anaïs Gousse.

« Notre gouvernement en ce moment ne prend pas les bonnes décisions. On veut conscientiser les gens pour que, comme électeurs cet automne, ils fassent un choix en pensant principalement à l’environnement », affirme-t-elle.

Les étudiants réclament des actions aussi « radicales » que celles mises en place dernièrement pour lutter contre la COVID-19 et gérer la crise sanitaire puisque les enjeux climatiques représentent aussi une véritable « crise », ajoute Anaïs Gousse.

« Ce n’est pas plus tard qu’il faut agir, c’est maintenant. Et même si on agit maintenant, on ne pourra que diminuer certains effets de la crise climatique », laisse-t-elle tomber..

Publicité
Publicité