Des employés de la STM en grève au mois de mai

Les quelque 2400 employés d'entretien de la Société de transport de Montréal (STM) seront en grève le 25 mai prochain si aucune avancée «significative» ne se fait à la table de négociation. 

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Sans convention collective depuis cinq mois, ces employés avaient voté, le 16 février dernier, en faveur d’un mandat de grève qui pourrait aller jusqu’à la grève générale illimitée a utilisé au moment opportun.

Dans un communiqué publié mercredi matin, le Syndicat du transport de Montréal a annoncé que cette journée de grève jugée «nécessaire» aura lieu le 25 mai prochain, à moins d’avoir des avancées à la table de négociations.

«Cette journée de grève devient nécessaire pour forcer la STM à retirer ses demandes limitant la conciliation travail-famille et favorisant le recours à la sous-traitance», peut-on lire.

Le syndicat affirme que la STM tente de recruter plus de personnel, mais qu’elle offre «des reculs qui nuiraient à l'attraction et à la rétention, comme la création d'horaires atypiques et le déplacement de personnel».

Les employés d’entretien souhaitent notamment une stabilité des horaires et des postes pour une meilleure conciliation travail-famille et une meilleure rétention de personnel.

«La négociation doit passer à une vitesse supérieure et les demandes de reculs de l'employeur doivent prendre le bord. L'employeur doit se rendre à l'évidence qu'il ne pourra pas se donner tous les droits sur l'octroi des horaires de travail. Ce n'est pas en déplaçant les employé-es comme des pions à toute heure du jour comme du soir que la STM va réussir à convaincre des gens de venir nous épauler», a déclaré Bruno Jeannotte, président du Syndicat du transport de Montréal–CSN.

La STM va «minimiser» les impacts

Dans un message publié sur les réseaux sociaux, la STM dit avoir pris acte de l'avis de grève du syndicat de ses employés d'entretien.

«Nous sommes disposés à poursuivre nos discussions avec le syndicat à la table de négociations», peut-on lire.

La STM qui affirme qu’elle prendra toutes les mesures nécessaires «pour minimiser l'impact des moyens de pression» sur les utilisateurs de son réseau.