Des économistes réclament aux partis plus de clarté sur les conséquences budgétaires de leurs engagements

Grâce à un simulateur, les partis pourraient présenter sur un même modèle les conséquences budgétaires et financières de leurs engagements électoraux, suggèrent des économistes.

«Une présentation uniforme de ces informations au cours de la prochaine campagne électorale permettra de mieux voir les conséquences financières des mesures proposées par les différents partis, mettant ainsi l’électorat en meilleure position pour faire des choix éclairés», a indiqué Louis Lévesque, président du Comité des politiques publiques de l'Association des économistes québécois, dans un communiqué diffusé lundi.

Le Comité des politiques publiques de l’Association des économistes québécois (CPP) invite les partis politiques à rendre public le cadre budgétaire et financier sur lequel reposent leurs engagements électoraux.

Le CPP propose aux partis d'utiliser le simulateur développé par le ministère des Finances pour évaluer les conséquences budgétaires de leurs engagements électoraux pour le prochain mandat gouvernemental.

Cette approche permettra une présentation similaire pour tous les partis, qui portera sur le même horizon temporel. Les revenus, les dépenses, les excédents ou les déficits, ainsi que le solde budgétaire en découlant; la réserve de stabilisation; la dette brute et la dette représentant les déficits cumulés, ainsi que le Fonds des générations seront pris en compte.

Cette proposition emmènerait ainsi les partis à préciser les coûts additionnels ou les économies qui résulteront des changements proposés aux programmes déjà existants ou aux nouvelles mesures.