Des compagnies liées à Huot doivent près de 2 M$ à la Ville de Québec

Des compagnies liées au promoteur immobilier déchu Stéphan Huot doivent au total près de 2 millions $ à la Ville de Québec en taxes impayées depuis 2020. 

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Des documents rendus publics par la Ville de Québec montrent que des drapeaux rouges ont commencé à apparaître dans les dernières années en ce qui concerne l'homme d'affaires. 

En effet, plusieurs propriétés du Groupe Huot avaient dès 2020 des défauts de paiement de taxes municipales. La facture se chiffre aujourd’hui à un total de 1,95 million $. 

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Créances

Les principales créances concernent le complexe des 7 Éléments, situé à Lebourgneuf, pour un retard de paiement totalisant 1,412 million $. 

De son côté, le complexe L’Aventura, construit dans Duberger, a des factures en souffrance de 507 000 $ auprès de la Ville de Québec. 

Les deux autres propriétés qui recensent des taxes impayées sont le Riviera, un projet en construction situé au confluent du boulevard Père-Lelièvre et de l’autoroute Robert-Bourassa, pour un montant de 22 000$, et un terrain de 3600 mètres carrés situé sur l’avenue Chauveau, pour une somme de 7700$.

Consultation publique annulée

D’autre part, le promoteur planifiait un projet résidentiel sur deux terrains industriels qui valent 6,9 millions $ à Beauport, près de la rue Blanche-Lamontagne. 

Le projet nommé George-Sand devait regrouper 260 logements dans des édifices de deux à quatre étages. 

Une troisième consultation publique, sous la forme d’un atelier d’échanges, était même prévue par la Ville de Québec le 19 septembre et visait à modifier la réglementation d’urbanisme. Mais elle a été annulée, a confirmé le porte-parole de la Ville Jean-Pascal Lavoie.

Stéphan Huot a fait la manchette au cours des derniers mois pour ses déboires financiers qui ont été mis au jour depuis le début de l’année et qui ont provoqué l’effondrement de son empire immobilier et la perte de ses nombreuses entreprises.

Il s’est dernièrement placé personnellement à l’abri de ses créanciers pour des dettes d’une somme faramineuse de presque 1,2 milliard $.