L’état des cours d’eau du Québec inquiète. La crue printanière a déjà fait des ravages dans plusieurs régions, où l’état d’urgence a été décrété et plusieurs citoyens ont été évacués. 

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C’est le cas d’ailleurs à Sainte-Émélie-de-l’Énergie, où plusieurs terrains et routes se sont affaissés en raison de la puissance de l’eau. 

C’est un portrait difficile qui se dessine pour les résidents de ce secteur. Plus d’une centaine d’entre eux ont été touchés par un ordre d’évacuation, leur terrain, entourant leur maison, presque complètement emportée par la force du courant. 

«La nuit a été courte et moment donné on se résigne je pense parce qu’on ne peut pas se battre contre ça», raconte Marc-André Forget, un sinistré à Saint-Émélie-de-l’Énergie. «J’ai acheté ici il y a deux ans pour ma retraite et j’avais commencé quelques rénovations, mais je ne sais pas de quoi ça va avoir l’air lorsque ce soit terminé.» 

• Les mesures d’urgence ont été déclenchées à Chertsey dans Lanaudière, écoutez l'entrevue avec Michelle Joly, mairesse de la municipalité de Chertsey dans Lanaudière à l'émission de Philippe-Vincent Foisy via QUB radio :

Une vingtaine de routes ont également été fermées ou partiellement fermées. Si les routes du secteur semblent sécuritaires en apparence, les autorités jugent que l’eau pourrait avoir causé des dommages importants, mettant à risque la sécurité des automobilistes. 

D’ailleurs, ils étudieront l’étendue des dégâts pour être en mesure d’établir un plan d’action par la suite. 

Même son de cloche à Saint-Côme et Chertsey

Dans ces deux villes de Lanaudière, on s’inquiète toujours du niveau de l’eau, mais on demeure optimiste. 

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«L’eau a beaucoup baissé, le barrage du lac King a retrouvé un niveau normal, donc on est rassurés en ce moment», dit la directrice générale de la Ville de Saint-Côme, Marie-Claude Couture. 

La ville demande toutefois l’aide de bénévoles pour remplir des sacs de sable pour tenter d’empêcher l’eau de pénétrer les sous-sols des résidences de la ville. 

«Les pompiers ont fait de la patrouille toute la nuit pour s’assurer que le niveau de l’eau n’augmentait pas», explique Bruno Gervais, directeur du service des incendies. «On a également vérifié l’état des cours d’eau et on s’est assuré que les gens étaient en sécurité.» 

•  Écoutez la chronique faits divers de Maxime Deland, journaliste à l’Agence QMI, entre autres au sujet des inondations, au micro de Benoit Dutrizac sur QUB radio : 

Malgré le fait que le niveau de l’eau a baissé au courant de la nuit à Saint-Côme, la directrice générale affirme que la ville demeure sur le qui-vive, puisque plus de précipitations sont attendues au cours de la journée de mardi.