Décès du pompier Pierre Lacroix: des chefs de pompiers endeuillés

Le décès en devoir d’un pompier de Montréal, dimanche soir, est venu assombrir le congrès de l’Association des gestionnaires en sécurité incendie et civile du Québec, qui s’est déroulé à Trois-Rivières, en Mauricie.

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Des chefs de pompiers ont estimé que ce tragique événement rappelle cruellement les risques qui sont parties prenantes du métier.

Les congressistes ont marqué un temps d’arrêt, lundi, en milieu de journée, pour se recueillir à la mémoire de leur ex-collègue.

«Je vous rappelle qu’on a 21 000 pompiers au Québec, dont 5000 à temps plein. L’objectif de ces 21 000 pompiers-là, c’est de secourir les gens au risque de leur propre vie et c’est ce qui s’est passé, malheureusement, lors de l’intervention de [dimanche]», a témoigné Jean Bartolo, coprésident du regroupement.

Chacun avait le sentiment de porter le deuil. «Le métier de pompier, c’est de toujours aider son prochain. C’est toujours d’aider et d'essayer de défendre les autres. Parfois, tu ne penses pas nécessairement à toi. Tu penses aux autres», a confié, la voix étranglée, Jean-François Piché, un ex-pompier.

«Je vous dirais que le métier de pompier est un métier qui est à risque et on ne veut jamais que ces événements-là arrivent», a renchéri Dany Cloutier, chef des pompiers de Trois-Rivières.

Les drapeaux ont d’ailleurs été mis en berne devant les casernes de la Ville de Trois-Rivières.

Des membres de l’état-major du Service de sécurité incendie de Montréal (SIM) participaient au congrès en soirée, dimanche. La plupart ont rapidement quitté Trois-Rivières dès qu’ils ont été informés de la disparition d’un membre de leur service dans le fleuve Saint-Laurent.