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L'article provient de TVA Nouvelles
Société

Journée nationale de la vérité et de la réconciliation : Des cérémonies à Trois-Rivières

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Charel Traversy | TVA Nouvelles

2021-09-30T23:20:25Z
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Jeudi matin, des enfants du CPE Premier Pas et leurs éducatrices se sont rassemblés devant les portes de la basilique au sanctuaire Notre-Dame-du-Cap, à Trois-Rivières, en Mauricie, pour honorer la mémoire des victimes des pensionnats autochtones et pour souligner l'espoir d'une vie meilleure.

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Des dizaines de petits souliers ont été déposés dans les escaliers de la basilique. Un geste symbolique pour ces enfants envoyés dans les pensionnats autochtones, pour ceux qui ne sont jamais revenus et pour ceux qui vivent avec les séquelles de ce déracinement.

C’est le cas de la mère de Christina Coon Boivin : «Quand on a su pour les enfants retrouvés... Ç’a été un choc. S’il n’y a pas de réconciliation, il n'y a pas de guérison», a-t-elle déclaré à TVA Nouvelles.

Il était important pour le CPE Premier Pas de souligner la première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Le Centre de la petite enfance offre des services de garde à Trois-Rivières et La Tuque. En Haute-Mauricie, le CPE est situé sur le site de l'ancien pensionnat.

En après-midi, le Centre d'amitié autochtone à Trois-Rivières a rendu hommage aux survivants. Une minute de silence a été observée en mémoire des jeunes victimes.

Michel Biroté avait 5 ans à son arrivée au pensionnat autochtone de Pointe-Bleue. Il y a passé huit ans de sa vie et en conserve de mauvais souvenirs. Il affirme avoir subi des abus psychologiques.

«C'était pas mal dur. Je n’avais que 5 ans et je ne savais pas où on m'amenait. C’est grâce à ma femme si je m’en sors aujourd’hui», a-t-il confié.

Les Abénakis ont également souligné cette première Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Dans la communauté d'Odanak et de Wôlinak, plusieurs membres ont porté fièrement un chandail orange devenu un symbole pour honorer les survivants et pour ne pas oublier chacune des victimes.

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