Des centaines de ménages sans logement au lendemain du 1er juillet
TVA Nouvelles
Au lendemain du 1er juillet, des dizaines de ménages ont dû être logés temporairement chez des amis, de la famille, à l’hôtel ou encore au sein d’organismes.
• À lire aussi: Une centaine de ménages montréalais sans logement
• À lire aussi: Des campements d’itinérants plus nombreux à Montréal
• À lire aussi: «Bientôt, ça va être seulement les méchants qui vont être proprios»
Toutefois, ces organismes se disent déjà à bout de souffle en raison de la pénurie de main-d’œuvre.
La société de l’habitation du Québec confirme qu’il y a actuellement 190 ménages dans la province qui ont dû se trouver un logement temporaire.
Chez Doris, par exemple, il faut normalement 7 employés pour le quart de jour. En juillet, cette année, l’organisme devra se satisfaire de seulement 3 employés par jour.
«Il y a certaines personnes qui sont avec des familles de façon temporaire et d’ici septembre, on va voir une grande augmentation», explique Marina Boulos-Winton, directrice générale de Chez Doris.
En conférence de presse hier, Valérie Plante a mentionné qu’il existe des solutions à cette crise. Toutefois, selon elle, c’est au gouvernement du Québec que revient la responsabilité d’en faire davantage pour les ménages sans logement.
La directrice de Chez Doris abonde dans le même sens que la mairesse.
«Je pense que la tâche revient au gouvernement du Québec, plus précisément au ministère de la Santé et des Services sociaux», explique Mme Boulos-Winton. «Les gens qui ont des problèmes psychiatriques ou des problèmes de consommation sont délaissés à eux-mêmes et on n’est pas équipés pour s’en occuper.