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L'article provient de TVA Nouvelles

Des camarades de classe de l’ado tué sous le choc

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TVA Nouvelles

2021-11-15T23:34:02Z
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L’ambiance était lourde lundi à l’école secondaire Joseph-François-Perrault, établissement scolaire que fréquentait le jeune Thomas Trudel avant d’être tué par balle, dimanche soir, dans le quartier Saint-Michel, à Montréal.

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Les camarades de classe de la jeune victime de 16 ans étaient ébranlés par les événements qui ont coûté la vie de leur ami.

«Il y a beaucoup de ses amis qui étaient dans sa classe et qui n’étaient pas dans sa classe aussi. Thomas avait vraiment une bonne présence à l’école. Il était aimé par beaucoup de personnes», témoigne l’une d’entre elles.

Près de 24 heures après le meurtre, beaucoup de questions persistent. Les collègues de l’adolescent sont dans l’incompréhension la plus totale.

«Ce n’est pas normal, d’une certaine manière, qu’on perde quelqu’un d’aussi jeune et de cette façon-là», poursuit son amie.

La journée scolaire a été particulièrement éprouvante pour les camarades de Thomas.

«C’était une ambiance partiellement très lourde parce que beaucoup de ses amis s’ennuyaient de lui et ils ne s’attendaient pas à ça. [Il y avait] une chaise de libre...», ajoute sa camarade de classe.

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De son côté, le Centre de services scolaire de Montréal a indiqué par courriel avoir offert de l’aide psychologique et aux élèves.

«L’équipe de direction a été accompagnée par des intervenants psychosociaux et par une équipe de soutien du centre de services scolaire», écrit-on.

«L’équipe-école a été mise à contribution pour rassurer les élèves, accueillir avec bienveillance les émotions et les réactions que la nouvelle a soulevées. Ceux qui en ressentaient le besoin ont pu verbaliser leurs émotions aux intervenants en place», peut-on également lire.

Vers 21h, dimanche soir, Thomas Trudel marchait sur le trottoir lorsqu’un individu s’est approché de lui. 

«Il y a eu un bref échange verbal entre les deux, après quoi au moins un coup de feu a été tiré vers la victime», a indiqué l’agent Jean-Pierre Brabant, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).

Le meurtre de Thomas Trudel est le 31e homicide à survenir à Montréal depuis le début de l’année.

L’enquête entourant l’événement se poursuit. Aucune arrestation n’a encore été faite dans cette affaire.

Sur Twitter, la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, a offert ses sympathies aux proches du jeune homme.

«Les policiers du SPVM enquêtent afin de faire la lumière sur ce drame. Nous sommes de tout coeur avec la communauté», écrit-elle.

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