Publicité

Des automobilistes qui textent ont l’air de conduire «avec les facultés affaiblies»: la SQ s’attaque aux chauffards via TikTok

Partager
Photo portrait de Yannick Beaudoin

Yannick Beaudoin

2025-11-10T19:37:53Z
Partager

Face aux mauvaises habitudes des automobilistes, qui ont fait l'objet d’un dossier du Journal au cours des derniers jours, la Sûreté du Québec a récemment lancé une vidéo sur TikTok dans laquelle elle dénonce avec humour les conducteurs qui circulent lentement dans la voie de gauche.

• À lire aussi: Sécurité routière au Québec: les «lambineux» de la voie de gauche ont le champ libre

• À lire aussi: Sécurité routière au Québec: circuler à gauche, un irritant difficile à contrôler

• À lire aussi: Suivez-nous avec les policiers motards affectés à la sécurité routière

La vidéo, effectuée par le sergent et tiktokeur officiel de la Sûreté du Québec (SQ) Jean-Raphaël Drolet, a été vue par un demi-million d’internautes en moins d’une semaine.

«Depuis janvier, on a une nouvelle stratégie à la Sûreté du Québec pour communiquer dans les médias sociaux. Et ça inclut notamment l’arrivée sur TikTok. Et TikTok a un peu révolutionné, je vous dirais, notre façon de communiquer parce qu’on a voulu lancer un message comme on le faisait depuis tout le temps, mais en s’inspirant des codes TikTok», a expliqué M. Drolet en entrevue à l’émission d’Isabelle Maréchal à QUB radio et télé, diffusée simultanément sur les ondes du 99,5 FM à Montréal.

Publicité

L’objectif est de faire passer divers messages liés à la sécurité routière dans un format efficace et un style divertissant, tout en demeurant pédagogique.

«On fait une fonction qui est hyper sérieuse. On est dans des circonstances très dramatiques. Mais ça ne veut pas dire qu'on doit tout le temps se prendre au sérieux. Donc, dans nos publications, c'est ça notre façon de penser. Puis aussi, on ne fait pas de cabotinage. C’est-à-dire qu’on ne fera pas une vidéo TikTok pour faire une vidéo TikTok dansée. Il faut toujours qu’il y ait un message rattaché. Que ce soit de la prévention, de l’attractivité, du recrutement, de la présentation, de la vulgarisation. Donc, il y a toujours un message qui est accroché à nos publications», soutient le vulgarisateur policier.

Le tiktokeur officiel de la SQ se défend de vouloir infantiliser le public via ses capsules.

«Il faut comprendre que d’abord, on a un public cible sur TikTok. Nous, on a vraiment des gens qu’on veut cibler et tant mieux si ça touche le restant de la population. Vous savez, dans une ère où tout va vite, (...) il faut simplifier le message le plus possible. Oui, certains vont dire que c’est infantilisant, mais ce qu’il faut comprendre, c’est qu’en 20 secondes, il faut avoir compris le message. On n’a pas le temps de prendre de longues phrases (...) et d’aller dans la langue de bois parce qu’on va avoir swipé, on va avoir balayé le TikTok», argumente Jean-Raphaël Drolet.

Parmi les comportements problématiques sur les routes, le cellulaire au volant demeure l’un des pires fléaux que les corps policiers tentent de freiner.

«Des fois, la personne qui nous appelle pense qu’elle est derrière une personne qui a les capacités de conduite affaiblies. Finalement, on s’aperçoit qu’elle textait. Donc, ça a vraiment un impact direct sur la conduite de l’automobiliste», mentionne le sergent Drolet.

Ce type de distraction est malheureusement très fréquent, et il préoccupe énormément les policiers.

«On parle souvent du cellulaire, mais c’est tout appareil électronique qui peut diffuser ou recevoir des données – donc on parle autant d'un téléphone cellulaire que d’une montre intelligente, que d’une tablette électronique, que d’un appareil pour visionner des films –, tout ce qui peut projeter des données et qui n’est pas rattaché au véhicule, donc qui n'est pas utile à la conduite, c’est prohibé», rappelle le vulgarisateur policier.

Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.

Publicité
Publicité