«C’est une période excitante pour le Canadien»: Nick Suzuki a des attentes plus élevées pour la prochaine saison
Jonathan Bernier
La dernière saison n’a pas été de tout repos pour les émotifs partisans du Canadien. Après avoir vu leurs favoris occuper la dernière place du classement général, ils ont été témoins d’une poussée leur permettant de se faufiler dans le portrait des séries éliminatoires.
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Puisqu’il s’agissait d’un boni pour une équipe dont l’objectif était de faire partie du fameux mix le plus longtemps possible, tout le monde s’est réjoui de cette présence dans le tournoi printanier. La conséquence de celle-ci, c’est que toute marche arrière, aussi minime soit-elle, sera considérée comme un échec.
«L’an dernier, nos attentes étaient déjà plus élevées que celles des partisans et des médias. Ça ne sera pas différent cette année», a lancé Nick Suzuki, en marge du tournoi de golf de la Fondation Asista, de laquelle il est le visage depuis maintenant trois ans.
«On veut être dans la même situation ou faire encore mieux. On est dans une bonne position pour faire ça», a ajouté le capitaine du Canadien.
Suzuki a capoté
À pareille date, en 2024, Kent Hughes venait de faire l’acquisition de Patrik Laine. Pour la première fois depuis longtemps, le Tricolore attirait à Montréal un tireur d’élite. Cet été, le directeur général du Canadien a comblé d’autres besoins en allant chercher Noah Dobson, un défenseur droitier, et l’attaquant Zachary Bolduc.
«Pendant plusieurs saisons, on envoyait des joueurs ailleurs. Maintenant, on en ajoute de très bons à notre formation. C’est une époque excitante pour le Canadien. Les joueurs et les partisans en sont conscients.»
De ces deux acquisitions, c’est celle de Dobson qui a le plus retenu l’attention. En raison du départ à la retraite de David Savard, le flanc droit de la brigade défensive montréalaise devenait plutôt clairsemé.
C’est en consultant la plateforme X, alors que Cole Caufield et lui revenaient du mariage de Joel Edmundson en Écosse, que le capitaine a appris la venue de Dobson.
«Cole et moi, on capotait. J’ai texté Dober pour savoir si c’était vrai. Ce n’était pas encore réglé, mais il semblait souhaiter que ça se concrétise», a raconté Suzuki.
Dobson et Suzuki se connaissent depuis qu’ils ont été co-chambreurs pendant le camp d’entraînement d’Équipe Canada junior en décembre 2017.
«C’est un joueur fantastique et un bon gars, a indiqué Suzuki. On avait un comportement similaire, on était des gars plus tranquilles, alors on s’entendait super bien.»
Demidov est déjà prêt
Comme on le sait déjà, plusieurs joueurs du Canadien sont restés à Montréal au cours de l’été où ils ont pu profiter des installations de l’équipe, à Brossard, pour s’entraîner.
Selon Suzuki, ce sera bénéfique pour le début de saison de la formation puisque tout le monde sera sur la même longueur d’onde dès le départ. Cette présence de nombreux coéquipiers lui a permis de découvrir davantage Ivan Demidov, débarqué dans la métropole à la toute fin de la dernière campagne.
«Il est impressionnant à voir travailler. Quand il souhaite améliorer un aspect de son jeu, il s’y met pendant plusieurs jours pour essayer de le maîtriser, a raconté l’Ontarien. Il a l’air déjà prêt à amorcer la saison. Pour les partisans, il sera plaisant à regarder.»
Avec Suzuki, Caufield, Lane Hutson, Laine et Demidov: on pourrait avoir droit à des étincelles au Centre Bell.