Pour éviter les mauvaises surprises, cette propriétaire a préféré prendre une assurance après avoir dépensé 4000$ pour sauver son premier chat

Clara Loiseau
La propriétaire de deux chats a vite choisi de prendre une assurance pour éviter de mauvaises surprises après avoir dépensé plusieurs milliers de dollars à cause d’une... boule de poils.
«Quand le vétérinaire m’a dit que je devrais payer entre 4000$ et 6000$ pour une opération, je me suis demandé, “est-ce que je m’embarque dans des années de dettes à payer?”», explique Gabrielle Cardinale, qui vit à Saint-Hyacinthe avec ses chats Guizmo, 3 ans, et Everest, 1 an et demi.
Il y a un an, le plus vieux de ses compagnons à quatre pattes tombe malade. Une première consultation d’urgence et des radiographies ne montrent rien d’anormal. Comme l’état de santé de Guizmo ne s’améliorait pas, Gabrielle Cardinale décide de le ramener chez son vétérinaire pour une seconde visite en urgence. Les coûts s’élevaient déjà à environ 500$ en consultations.

«À ce moment-là, ils ont trouvé un corps étranger dans son estomac et m’ont fortement suggéré d’aller en chirurgie.»
«Évidemment, pour moi c’était la meilleure chose à faire pour mon chat à ce moment-là», affirme la jeune femme de 28 ans.
«Après la chirurgie, 4000$ plus tard, on s’est rendu compte que c’était une immense boule de poils qui bloquait», poursuit celle qui travaille au Centre hospitalier universitaire vétérinaire de Saint-Hyacinthe.
- Écoutez l'entrevue avec Clara Loiseau, journaliste au Journal de Montréal au micro d’Alexandre Dubé via QUB :
Choix déchirant
Si elle était prête à payer ce prix-là, elle s’est quand même demandé jusqu’à combien elle serait prête à payer pour son petit Guizmo.
«Quand j’ai eu l’estimation entre 4000$ et 6000$, ça a été un vrai choc. Je me suis demandé jusqu’à où je serais prête à aller pour eux et les sauver?» soulève-t-elle, en affirmant ne toujours pas pouvoir répondre à cette question.
«Pour moi, mes animaux, ce sont comme mes enfants. Donc oui, je serais prête à mettre beaucoup d’argent, mais combien? Je ne sais pas», explique-t-elle.
Vite, des assurances
Et pour éviter de se poser à nouveau cette question-là, Mme Cardinale a estimé que de prendre des assurances pour ses compagnons serait sûrement un bon investissement.
«Je ne veux pas être prise monétairement s’il y a un accident à soit devoir emprunter de l’argent à des proches ou piocher dans mes économies. Là, ça rembourse 90% des frais vétérinaires acceptés, donc ça enlève un gros poids sur les épaules», confirme-t-elle.
La décision a été la bonne puisque dernièrement, c’est le petit Everest qui a eu besoin de soins après qu’on lui eut trouvé une masse sur un poumon.
«Là, ça me permet de dire oui pour pousser les investigations, parce qu’au moins, les assurances sont là», ajoute Mme Cardinale.
En 2020, seulement 2,74% des quelque 16 millions de chats et de chiens de compagnie au Canada étaient assurés, selon l’Institut canadien de la santé animale (CAHI).
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