Des piètres conditions de vie au Village Olympique
Agence QMI
Un des logements emblématiques situé dans le Village olympique de l’est de Montréal est complètement délaissé par la compagnie immobilière Harrington Housing.
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Le locataire d’un de ces logements affirme avoir initialement loué une chambre à 900$ par mois dans un 4 et demi. Toutefois, selon son témoignage, quelques jours après son arrivée, des cloisons ont été installées dans le salon pour y aménager une nouvelle chambre. Des bibliothèques et une porte coulissante font office de séparation.
Il affirme également s’être notamment plaint de l’état des planchers, des fuites d'eau et des coquerelles qui s’y étaient installées. Si le problème d'infestation a été réglé, il réitère tout de même qu'avec de telles cloisons, son espace privé n'est pas respecté. C'est sans compter les frais divers qui ont été ajoutés à sa facture.
Il y a quelques mois, Le Journal de Montréal a rencontré un travailleur sud-américain, qui avait loué un appartement à 840$ comme annoncé. En arrivant dans le logement, à sa grande surprise, sa chambre était divisée en deux par des panneaux de plastique, des bibliothèques et des portes-accordéons.
Sur son site internet, l’entreprise affirme qu’il n’y a pas d’isolation phonique complète, mais que c’est la meilleure option pour vivre à bas prix dans un gratte-ciel de luxe.
La compagnie immobilière possède de nombreux appartements dans plusieurs bâtiments au centre-ville de Montréal, mais aussi à Calgary, à Toronto et à Halifax.
Voyez les images ci-dessus.