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L'article provient de Le Journal de Québec

Des aménagements au profit des chasseurs

Voici un exemple de milieux qui assure de la nourriture et un abri pour les espèces sauvages, qui auront un meilleur avenir pour vivre et assureront une relève pour les chasseurs.
Voici un exemple de milieux qui assure de la nourriture et un abri pour les espèces sauvages, qui auront un meilleur avenir pour vivre et assureront une relève pour les chasseurs. Photo courtoisie, Louise Courchesne
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Photo portrait de Julien Cabana

Julien Cabana

2022-09-03T04:00:00Z
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Depuis 1984, la Fondation de la faune crée des aménagements dans le but de s’assurer que les populations de gibier pour les chasseurs soient au rendez-vous. Parmi ses sources de financement, on retrouve les chasseurs qui, chaque fois qu’ils achètent un permis, apportent des fonds dans les caisses de la Fondation.

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La contribution des chasseurs, combinée à celle des pêcheurs et des trappeurs qui versent aussi une redevance à l’achat de leur permis, finance à 40 % le budget de l’organisation. Il faut spécifier ici que cette redevance n’est pas une somme supplémentaire. Elle est incluse dans le coût des permis.

Grâce à cette contribution et à celle de nombreux partenaires, la Fondation finance des projets qui sont essentiels à la faune, et qui ont pour résultat une relève de gibier et de poissons pour les amateurs.

La meilleure façon d’expliquer ce que fait la Fondation, c’est par des exemples.

Dans le sud de la Beauce, on a mis sur pied un plan d’orientation des ravages afin d’établir les lignes directrices quant au maintien et à l’amélioration des conditions de l’habitat hivernal du chevreuil. On veut aussi favoriser une meilleure cohabitation avec les citoyens concernés par ces habitats fauniques, qu’ils soient forestiers ou non.

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Photo courtoisie, Louise Courchesne
Photo courtoisie, Louise Courchesne

Dans cet esprit, l’Agence de mise en valeur des forêts privées de la Chaudière effectuera des travaux d’aménagement dans les ravages du sud de la Beauce, soit les ravages d’Armstrong, de Famine et de Saint-Gédéon. On offre un soutien technique et du transfert de connaissances auprès des acteurs concernés par les travaux. On peut parler de conseillers forestiers, de propriétaires privés et d’opérateurs de machinerie. La mise en application du projet permettra entre autres d’améliorer les conditions d’abri dans l’ensemble du ravage et un entremêlement fin entre l’abri et la nourriture.

D’AUTRES EXEMPLES

Soutenus financièrement par la Fondation, de nombreux partenaires du monde de la faune, dont le Séminaire de Québec, la Société des établissements de plein air du Québec et la Nation huronne-wendat, aident deux chercheurs de l’Université Laval qui réalisent un programme de recherche sur la tique d’hiver. 

Ils veulent arriver à comprendre la dynamique des interactions entre la tique d’hiver et les populations d’orignaux de l’est du Canada par rapport aux conditions climatiques que nous vivons présentement et celles prévues à venir. La tique d’hiver est présente dans l’ensemble des populations d’orignaux du Québec. La meilleure façon de diminuer son impact et sa reproduction, c’est d’avoir un hiver long et froid, avec de la neige tard au printemps. Comme les conditions climatiques changent, il faut trouver une solution.

Un autre exemple de projet, c’est celui du Groupement forestier coopératif Baie-des-Chaleurs. Afin de maintenir des habitats de qualité pour la faune, le groupement va réaliser 20 projets d’aménagement forêt-faune entre les municipalités d’Escuminac et de Paspébiac. On vise à pallier le manque de connectivité entre les habitats fauniques du chevreuil et à remédier au problème de diminution des abris lié à l’effeuillement du tremble. De plus, ils maintiennent et augmentent le potentiel des habitats de la petite faune.

Ce ne sont là que trois exemples des différents travaux auxquels la Fondation apporte sa contribution financière, ou avec l’aide de ses experts. La majorité des projets ont une chose en commun : ils favorisent la création d’habitats ou augmentent la productivité de certains d’entre eux, toujours dans le but d’assurer une relève dans les populations de gibier.

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