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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Dernière de la série «Les Armes»: une fin funeste attend un personnage

Photo ERIC MYRE
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Photo portrait de Frédérique De Simone

Frédérique De Simone

2024-11-26T02:05:00Z
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Le dernier épisode de la série Les Armes, présenté avant la pause des Fêtes, s’est conclu abruptement pour l’adjudant Wesley Augustin lundi soir.

Le personnage campé par Irdens Exantus a été retrouvé sans vie par l’officier Louis-Philippe Savard (Vincent-Guillaume Otis), tout juste après que l’enquêteur Laroche (Mickaël Gouin) ait accepté d’enquêter sur les plans secrets et belliqueux du colonel Craig (François Papineau).

L’adjudant Augustin, dont les circonstances de la mort restent nébuleuses, était sur la corde raide depuis qu’il avait commencé à jouer les agents doubles et à se confier au sujet de White Stone et de JTF 16 à Kim (Ève Landry) et Savard.

Photo fournie par TVA
Photo fournie par TVA

«C’est un des personnages les plus riches que j’ai eu à défendre jusqu’à présent. Il est tellement complexe, il est tellement allé dans plein de zones et de situations super intenses», a souligné le comédien Irdens Exantus lors d’une entrevue qu’il a accordée à l’Agence QMI.

«On comprend au fur et à mesure qu’il n’est pas si pire que ça, même si ses actions ne sont pas toujours bonnes ou droites. C’est un personnage qui a soulevé beaucoup de discussions, qui a fait des trucs pas nets, mais qui avait quand même un sens de la morale beaucoup plus développé que les autres gars avec qui il travaillait. Je pense ici à Craig, Dallaire et Caron», a-t-il dit, ajoutant n’avoir appris la mort de son personnage que quelques jours avant les tournages du 12e épisode.

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Le comédien aurait évidemment adoré continuer d’approfondir son personnage dans le temps et la relation sentimentale qu’il bâtissait avec Kim, mais reconnaît que l’étau se resserrait assez vite autour de lui.

Photo Agence QMI, JOEL LEMAY
Photo Agence QMI, JOEL LEMAY

«Je voyais comment il évoluait et je me rappelle qu’à partir de l’épisode 9 ou 10, au moment où mon personnage comprend que son frère a probablement été tué et qu’il se fait traquer, j’étais vraiment de plus en plus curieux de voir comment il allait s’en sortir», a-t-il poursuivi, ajoutant qu’il comprenait que l’histoire de son personnage se termine ainsi.

Il en a d’ailleurs longuement discuté avec l’auteur de la série, Pierre-Marc Drouin, à la réception des textes.

«Je suis tellement reconnaissant d’avoir pu faire partie de cette série-là et d’avoir pu donner la réplique à des comédiens tellement fins, comme Ève Landry, Vincent-Guillaume Otis, Frédéric Millaire Zouvi», a ajouté celui qu’on peut voir dans la deuxième saison de Nuit blanche et qui enchaîne les rôles à un rythme impressionnant depuis sa sortie de l’École nationale de théâtre du Canada, il y a un peu plus de trois ans.

L’hiver prochain, Irdens Exantus fera notamment partie de la distribution de la nouvelle série à sketchs de Télé-Québec Kamizazes et s’affichera ensuite sur illico+ dans Le dernier des monstres, au printemps.

Depuis la semaine dernière, on peut également le voir dans la nouvelle websérie de Noovo, Ils sont parmi nous, aux côtés de Gildor Roy, Julianne Côté, Silvi Tourigny, Stéphane Crète, Karl Walcott et Catherine Proulx-Lemay.

Réalisée par Jean-Philippe Duval, la suite de la série Les Armes sera présentée à TVA à partir du 6 janvier.

«Je me reconnais en lui»

Irdens Exantus n’est pas le seul de sa famille à briller dans l’espace médiatique. Son jeune frère Stanley, qui étudie en théâtre au Cégep Marie-Victorin, marche dans ses traces depuis quelque temps maintenant et fait notamment partie de la distribution de la série Lakay Nou.

Photo fournie par ICI TÉLÉ
Photo fournie par ICI TÉLÉ

«Je lui donne la réplique quand il a des auditions, le coache de temps en temps pour des rôles. C’est un jeune homme avec beaucoup d’instinct, mais j’essaie de lui laisser construire son propre chemin dans ce métier», a-t-il dit de son frérot avec fierté.

«De voir la passion grandir à travers ses yeux, c’est aussi une espèce de miroir. J’arrive à me voir en lui à son âge, quand j’avais 17-18 ans. J’essaie de le guider, mais je lui laisse aussi sa liberté pour qu’il trouve ses propres clés. C’est un métier où tout le monde a son propre parcours», a-t-il poursuivi.

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