Dernier adieu de Serge Fiori: voici la différence entre une cérémonie et des funérailles nationales

La cérémonie d’hommage national à laquelle aura droit le chanteur du groupe Harmonium, Serge Fiori, sera différente des traditionnelles funérailles nationales réservées aux personnalités qui ont marqué la province.

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Le principal point de distinction entre ces deux obsèques gravite autour de l’aspect cérémoniel, explique l’étudiant au doctorat en études littéraires à l’Université Laval Karim Chahine à l’antenne de LCN vendredi.

Étant laïque, l’hommage national «donne de la latitude» aux organisateurs pour choisir un lieu propice à la fois symbolique à l’œuvre du défunt, mais qui peut également accueillir des milliers de personnes, explique-t-il.

À titre de comparatif, le chanteur des Cowboys Fringants, Karl Tremblay, avait reçu ce même type d’hommage au Centre Bell en novembre 2023.

Afin d’être admissible à l’obtention d’une telle célébration, le défunt doit répondre à certains critères généraux. L’influence, l’empreinte durable dans la culture ainsi que le rayonnement au Québec et à l’international sont quelques-uns d’entre eux.

M. Chahine pointe toutefois du doigt le «manque de transparence» quant au motif d’un refus d’accorder une telle cérémonie à un défunt. «Au final, c’est une décision qui relève du gouvernement», indique l’universitaire.

Une autre distinction entre une cérémonie et des funérailles nationales repose sur la mise en berne du drapeau. Dans le cas de M. Fiori, le drapeau québécois sera mis en berne du lever jusqu’au coucher du soleil le jour de la cérémonie. Cela diffère des funérailles d’État, où le drapeau est descendu à partir du jour du décès jusqu’à la date des funérailles.