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L'article provient de TVA Sports
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Départ des Nordiques: le maire Bruno Marchand rappelle à Gary Bettman que Québec a changé depuis 1995

Le maire s'est dit «étonné» des déclarations du commissaire de la Ligue nationale de hockey, en fin de semaine.

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Photo portrait de Stéphanie  Martin

Stéphanie Martin

2024-10-15T17:11:07Z
2024-10-15T19:47:09Z
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Le maire Bruno Marchand a tenu à répliquer au grand patron de la Ligue nationale de hockey (LNH), mardi, en lui rappelant que la situation de Québec s’est grandement améliorée depuis le départ des Nordiques, en 1995.

• À lire aussi: Le maire Marchand affirme que c’est lui qui tranchera sur le sort du vieux Colisée

• À lire aussi: La commission d’urbanisme tranchera sur l’avenir du vieux Colisée

«J’étais étonné d’entendre M. [Gary] Bettman en fin de semaine dire que les Nordiques sont partis en 1995 et qu’il y avait des raisons pour ça. On est tous d’accord. Cependant, en 2024, presque 30 ans plus tard, la situation économique n’est pas du tout la même», a affirmé le maire de Québec, avant le conseil municipal.

Le commissaire de la LNH a fait une tournée médiatique lundi, lors de laquelle il est revenu sur les conditions qui ont mené au départ des Nordiques en 1995, et a souligné qu’il n’a pas rencontré de propriétaire suffisamment investi financièrement pour ramener une équipe dans la capitale.

M. Marchand souligne que «c’est pas du tout la même réalité démographique, financière, économique qu’en 1995. [...] On est complètement ailleurs, on est en très bonne posture économique». Selon le maire, Gary Bettman «n’est pas finement au courant» de comment s’est comportée Québec au cours des dernières décennies. «C’est pas ça que la LNH regarde quand elle choisit une expansion. Ça prend un propriétaire. Et au-delà du propriétaire, ça prend les droits de télévision.»

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Vieux Colisée

Par ailleurs, le sort du vieux Colisée a une fois de plus animé les débats, mardi. Selon les derniers chiffres disponibles, qui ont été confirmés par le bureau du maire, il en coûterait 17 M$ pour démolir le Colisée, 20 M$ pour le remettre aux normes et 40 M$ pour le reconvertir complètement.

Le maire Marchand a répété qu’il préconise la démolition. Il souligne qu’il faut du logement sur ce site et que le Colisée n’est pas adapté pour cela. Il dit qu’il tranchera, le moment venu, en prenant en considération les coûts et les conclusions de la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec (CUCQ), qui étudie actuellement la question de la valeur patrimoniale du vieil édifice.

Villeneuve veut la conservation

Après avoir dit qu’il reviendrait aux élus de trancher le sort du vieux Colisée, le chef de l’opposition à l’hôtel de ville estime maintenant qu’il faut conserver l’édifice.

Claude Villeneuve dit avoir modifié sa position après s’être «mieux documenté» et avoir compris que la Ville «ne peut pas passer outre les décisions de la CUCQ».

Il rappelle que les citoyens sont attachés au bâtiment. Veut-il le conserver, peu importe les coûts? «Une fois qu’on aura un projet, les coûts, on pourra décider, toujours si la CUCQ nous le permet.» Il suggère divers usages dans l’édifice, dont du logement.

De son côté, Patrick Paquet, chef d’Équipe priorité Québec, a complètement exclu que le Vieux-Colisée puisse être transformé en logements.

— Avec la collaboration de Taïeb Moalla

Citation

«Sur le plan de la réalité économique, Québec n’est pas du tout la même qu’en 1995. Le contexte économique de 1995, on n’est plus du tout dans cet état de fait là en 2024.»

— Bruno Marchand, maire de Québec

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